Plume de satin Inscrit le: 3/3/2011 De: Envois: 13 |
Vagues à l'âme Mon âme était telle, un navire sans nocher Prise dans le froid de la tempête Contre tous les écueils, et tous les rochers Elle faillit bien m'ouvrir la tête.
Ton amour fut cet éclat qui grandissait Tout comme le phare nous guide Oeil aimant, scrutant la sombre odyssée Où je puisais dans le grand vide.
Tu es cette terre, douce terre si embaumée Comme une lande au Finistère Les plages tendres d'un destin à nommer Laissant au loin, le large austère.
L'amour est tel, bel oeil visant l'infini Sauvant les naufragés du désastre Ceux qui aveugles, de leurs esprits ternis Cherchaient dans l'abîme, l'astre.
Mon âme était telle, un marcheur sans but Gémissant sur un chemin sombre Les hauts arbres paraissaient des ombres Et ma tristesse, âpre attribut.
Ton amour fut cette lueur illuminant La forêt et ses clairières Telle une fée liant la feuille à la rivière Les arbres, ces pilastres éminents !
Tu es la floraison acquise après l'hiver Ce qu'un ange a semé Ton amour est or, parme ou vert A présent, je saurais aimer...
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