Au long des ans qui défilent sans cesse



Au long de tous ces ans qui défilent sans cesse
Et qui hélas n’ont tenu que peu de promesses
Quand notre chemin tutoie enfin l’horizon
Nos émois frissonnent comme notre passion.

Nous nous aimions pourtant, nous en étions certains
Portant nos sentiments jusqu’aux petits matins
Dans de cruels réveils souvent très difficiles
On lisait leurs flammes jusqu’aux bouts de nos cils.

Combien donnerions-nous pour revoir ce parcours
Et revivre à nouveau ce magnifique amour
Sentir nos cœurs battre comme joli tambour
Oubliant cette horloge aux minutes qui courent.

Pourtant ma main en rampant cherche encore la tienne
J’ai besoin de sentir sous mes doigts ta chaleur
Je le sais impossible mais quoi qu’il advienne
Je ne contrôle pas cet élan de mon cœur.

Au long de tous ces ans qui défilent sans cesse
Et qui hélas n’ont tenu que peu de promesses
Notre éternité n’est plus que de quelques mois
Seuls quelques vers subliment encor nos émois.


Chibani