Quand je me sentirai étranger
au décor,
il sera temps de disperser le bétail intime ,
des souvenirs des regrets,
parqué dans l'écurie de ma tête,
et qui rumine depuis tant d'années,
l'histoire du passé.
Il sera temps de rappeler
le secours de l'ivresse
que procurent l'inconnu,
le danger, la liberté.
De s'engager dans
d'infinis paysages,
antichambres des nues,
où l'homme n'a pas droit de cité.
Il sera temps de pousser
dans ce voyage
le véhicule de mon corps,
jusqu'au point où
il voudra bien s'arrêter.
Puis regarder ce bétail intime
dispersé
jusqu'Ã l'horizon oriental
qui en prend possession,
comme il se doit.
Attendre alors,
en communion,
la suite des événements.
EUREKA
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dans le jour qui se lève il faut réinventer