Et si nous devenions des chiens
Dans ce monde de barbares
La vie serait-elle plus avare
Plus égoïste, plus solidaire ou bien ?
Nous courrerions facilement
Les uns après les autres dans une ronde
Plus de rêves plus de songes seulement le monde
D'ici bas avec ses hauts et ses bas
Le bonheur peut-il se lasser ?
Le malheur peut-il se lasser ?
Surement pas, seulement le temps nous ennuie
Les aiguilles insensées tournent
18 ans et peur de la mort
Peur, peur, pleure pour ton sort
Les heures sont écrites dans nos ombres
Silencieuse mutations sombres
Et jamais on ne peut les ignorer
Ou juste un moment que l'on sait
Ou le plaisir est là. Courte durée
Où l'immuable réalité disparaît
Et c'est cela qui nous tue
Ce comment le temps tuer
Cette recherche désespérée
Pas d'une nuit mais d'un éternel été
De perdre son temps toute une vie
Dans l'errance belpétuelle
Sans revivre nos souvenirs cent fois
En se demandant chaque fois
Mais comment le temps tuer
Comment nos ombres effacer
Sans cette orage rongé
Qui ne différencie pas l'hiver de l'été
Comment ne pas se lasser de cette vie errée
Sans tracés, sans vie horlogée
Peut-on être heureux avec le temps
Qui avance tic tac tic tac insistant
Sans vous le dire, en le criant
Bientôt pour vous ce sera l'heure
Du retour aux cloportes que vous haïssiez
Humains avaleurs de désirs et de beauté
Bientôt pour vous ce sera l'heure
Et vous de demander
Y avait-il un but quelconque
Auquel j'aurais pu arriver et donc
Partir heureux de cette vie folle
En hurlant « Adieu vous tous, à bientôt l'auréole »

Très beau poème philosophique et plein d'espoir, merci de ce partage,

Félicitations et au plaisir de vous relire,

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James