J’aimerais tant avoir d’indéniables charmes
Pour vous séduire tous, par mes plus beaux écrits,
Hélas mes pauvres mots restent de vieux proscrits
Ne pouvant effacer aucune de vos larmes.

Et pourtant je sais bien que loin de tous vacarmes,
On écrit des récits dans de vieux manuscrits,
Avec de vilains mots qui vous donnent prurits
Ou de profonds ennuis surprenant vos alarmes.

Je ne suis pas l’auteur dont vous avez rêvé
Pour votre passe temps ! Voila l’abcès crevé,
Je me sens libéré par cette confidence.

Restant l’écrivaillon, refusant le bâillon,
Je vous invite tous à entrer dans la danse
Et pour quatorze vers, prendre votre crayon.


Capricorne, le 23/08/2010