La Muse abandonne en silence
L'être qui abrite la souffrance
Des lames saignantes dans son coeur
Muettes et brutales de la peur

Les mots qui arrachent l'amertume
Dans les chemins tapissés de noirs bitume
La Muse se cache derrière le miroir
L'être se bat dans l'arène de déboires

Surdité de cette Muse nourricière
Qui cause de lourdes misères
L'être se noie dans un profond néant
Comme un funambule dans la raison du temps

La Muse revient de longues vacances
Au bonheur de l'être, en délivrance
Papier, stylo et tous ces mots
Vomissant sa perfide chaine de maux

Réconciliation et tendre complicité
L'être et La Muse le font en beauté
Quand, la Muse décide de partir
L'être s'ensable dans des délires