IL FAUDRAIT…
Je devrais,
Sans vivre dans le passé,
Ni sur vous m’accrocher.
Et je dois essayer,
De tenter d’avancer.
Si je le pouvais,
Sans cesser d’oublier,
Ce mari tant aimé,
Qui lui, m’a tout donné,
Quatre enfants désirés.
Il faudrait,
Construire un avenir,
Sans pousser de soupirs,
Continuer de lire,
Et puis toujours écrire.
S’il m’arrivait,
De ne plus avoir mal,
Redevenir normale,
De garder le moral,
Sans être dans la spirale.
Si je savais,
Mon amour, te soigner,
Sortir de ce bourbier,
Et tenter d’enrayer,
Ce cancer, le défier.
Je pourrais,
Cela, je le suppose,
Ne plus être morose,
Et voir la vie en rose,
Sans faire une psychose.
Alors,
Je ne vais plus me plaindre,
Et puis cesser de geindre,
Ou bien cesser de feindre,
Et ne plus vous contraindre.
Ainsi,
Je vais faire une pause,
Il faut que je me pose,
C’est ce que je propose,
C’est ce dont je dispose.
A tous je souhaite un joyeux été.
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.