Si j'étais un de ces fous qui se jetterais dans l'eau alors... excusez frères et sœurs je m'en irais tel un amoureux de la vie, tel un poète épris dans une sorte de transe épileptique. Je braserais les nuages de l'escalier sinueux dans les célestes couleurs du paradis.
J'aurais toujours voulu te dire à toi, tendre souffle souffreteux sur mes lèvres, le chagrin qui parasite mon cœur, car à chaque seconde, pus loin, dans mon pèlerinage, le visage ovale se dessine dans la course des étoiles dans les cieux.
Amazone du désert ! Nomade des bosquets ! Lyres des tarentelles ! Cette vive rosée que mon âme d'enfant laisse son bon sens à l'écoute des solfèges, des do absolus, infinité de son enthousiasme...
Et déjà son corps tremble et sonne sous un froid aigue-marine puis une chaleur berçante, douce-amère, ces essences maraudent dans les aléas ocre, les alizés lapis-lazulis ; once pérenne près de ces mânes, je me retrouvais au devant l'église des idées où bourdonne la vérité.

Salut Plumes
Prose à sentiments véridiquement ressentis et stylistiquement bien explicites;merci pour cette hésitation d'une vie éphémère en partance car de caducité faite;merci pour tes idées jetées à moi;on dirait une rosée;une brise bienfaitrice!

Amitiés

farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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nous sommes tous des murmures qui s'éclatent à la forteresse de la réalité. Alors tous ensemble, nous tissons notre toile de songes et rêves pour un simulacre du paradis...