* Poésie-Prose. Sans titre.
* Poésie-Prose.
Il pleut ! Matin heureux, et je vois dans les yeux des fleurs qui respirent
ce qu’une averse peut faire d’espoir refleurir après ce temps désert de soleil hideux.
Le jardin très inquiet de le voir revenir se dépêche de boire toute l’eau
qu’il en peut, et les roses se pomponnent retrouvant leur sourire mais tristes du souvenir dont leurs robes prirent feu.
Elles ont l’âme tremblante et le cœur fatigué, le regard abusé de trop de chaleur vive, réticentes à l’idée d’un plus haut de grimper, sur le vieux mur de pierres les regardant survivre.
Il y a, dans les massifs, des cœurs de fleurs en deuil. C’est le grand défilé d’une flore en cercueil où plus rien ne racine que de mort qui se cueille.
Seul, de son cœur sec, le soleil ricane.
La pluie, les larmes aux yeux et au bras de l’orage,
habillée du ciel gris de sa robe nuage, assiste désolée
à cet enterrement, priant que le soleil n’obstrue pas
le passage dont elle se cherche entrée au jardin du
vivant.
Ainsi pleurent les roses quand la nature souffre
sous un soleil souffre qui allume de feu,
de tous ses rayons diable ce que son rire Ă©clabousse
pour que rien plus ne pousse de son trop orgueilleux.
- « Oh, mes sœurs fleurs, parlaient elles entre elles,
qu’allons nous devenir sans nos parfums de cœur ?
Qu’allons nous embellir d’univers du trop sec
qu’on voit déjà fleurir aux jardins des erreurs ? »
* AĂŻna.
Août 2022.
Belle journée à vous.
Amitié poétique.