La douleur s'imprime en ma rétine.
Je ne puis lutter contre la vision de ces adieux, contre mes pensées assassines qui vous sondent quand vous ne me guettez...J'ai en moi tant de haine et tant de mal, tant d'envies que ne vous inspirent rien, mon très cher monde! N'étant qu'un sujet parmi tant d'autres, un individu au milieu de loups affamés...
La vie est un choix, mais un choix reflète-t-il notre vie? J'ai du mal à croire que de simples pensées méritent un exil, qu'un simple chemin mérite une salve de coups sur un cœur!
Non...Je ne suis pas étrangère aux entités qui me côtoient, je suis même de leur sang, paraît-il. Mais comment vivre sereinement lorsque chaque regard en dit long sur une situation qui me dépasse? Comment garder la tête hors de l'eau qui menace de me noyer quand je réceptionne des paroles un peu trop vivaces?
Je vous le promets, j'essaie de respirer, j'essaie de continuer -la douleur s'imprime juste un peu trop-.
Aux tréfonds de mes mots se cache une ombre qui me consume quand tous les regards se détournent. Une ombre qui me ronge et que l'aube peine à détruire! J'essaie pourtant de l'oublier en noircissant tant de pages, en m'oubliant dans un conflit entre mon cœur et ce monde.
Mais rien n'y fait, car chaque seconde à tenter d'oublier m'enfonce dans les engrenages des prochaines minutes.
Au fond, je ne suis qu'éphémère ; ma plume est la seule qui me libère... Et j'ai en moi tant d'envies, tant de haine et tout ce mal qui ne vous inspire rien, mon très cher monde! N'étant qu'un sujet parmi tant d'autres, qu'une entité attirant la douleur qui l'achève un peu.
La vie est une succession de choix, mais un choix est-il reflet de notre vie?
Sans doute oui, l'ai-je appris à mes dépends...
Je ne comprends seulement pas pourquoi ces larmes s'exhibent sur mes joues lorsque l'on me promet une vie, une coupe à moitié remplie...
27 mai 2018.
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