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     Le Havre le 3 septembre 1939 (2ème partie)
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Expéditeur Conversation
grognard
Envoyé le :  30/1/2014 20:00
Plume d'or
Inscrit le: 29/10/2008
De: Normandie (Le Havre)
Envois: 1988
Le Havre le 3 septembre 1939 (2ème partie)
...
A partir de cette Ă©poque ma vie va prendre une autre tournure.
Les flics qui m’avaient arrêté pour le vol d’une bicyclette prise en guise de récupération à un soldat Allemand me conseillèrent de prendre contact avec un organisme qui s’occupait des jeunes en difficulté dans leur vie de tous les jours et c’est depuis ce temps que je fis connaissance avec les centres de jeunesse où les repas nous étaient servi chaque jour même si la nourriture n’y était pas copieuse nous avions le ventre garni pour tenir le coup et c’est à Gerville en Seine inférieure pas très loin d’Etretat que je fis la connaissance de Fernand Brasseur nous furent de très bons copains et nous nous sommes fait une amie de la fille de l’épicière que tenait un café débit comme c’était courant à cette époque à la campagne et avec nous elle était généreuse elle nous remplissait nos verres souvent et gratuitement quelquefois jusqu’à ce que soyons ivre enfin une vraie copine qui oubliait de tiroir caisse de sa maman parce qu’elle nous avait à la bonne mais la malheureuse eut une vie de courte durée elle devait nous quitter peu de temps après .
L’anecdote c’est quand un jour ou elle avait trop rempli nos verres et nous sommes rentré au centre sérieusement éméchés et que nous avons fait scandale en braillant. Nos chefs n'ont pas apprécié notre comportement et nous fumes convoqués le jour suivant au grand bureau ou notre sort fut réglé une bonne fois pour toute. C’est là que nous faisons la connaissance de René Baule le chef de centre de Normanville qui nous offrait de venir directement dans son centre où il nous hébergera comme nous l’étions à Gerville mais dans un climat tous autre .
Fernand n’y est pas resté longtemps il c’est engagé dans la marine Française est parti en zone libre quant à moi j’y suis resté jusqu’à mon départ pour le S T O le 1er avril suivant nous étions en 43 …


Maintenant nous sommes en juillet 44 je suis au château de Normanville où je suis assisté par monsieur Baule le chef de ce centre de jeunesse à mon retour après avoir payé ma dette à l’ennemi qui me condamna à passer une année hors de nos frontières d’abord chez lui à Stettin ensuite en Norvège.
Est-ce le hasard ?mais des Allemands reviennent dans le bourg, ils réquisitionnent des gens du village et des gars du château pour, les uns couper les branches des arbres, les autres faire des trous dans les prairies afin que ces branches servent de piquets pour faire obstacles aux planeurs géants alliés chargés d’hommes et de munitions .
Entre temps d’autres soldats Allemands étaient venus placer des réserves de munitions sous abris qui consistaient en douilles et obus de canon en prévision sans doute d’une retraite glorieuse.
Mais ils ne pouvaient pas prévoir que la poudre des douilles Feraient la joie des jeunes qui vidaient tous ces petits sacs d’explosif pour s’amuser. Ces douilles vides devenaient inutile

Les militaires devinrent de plus en plus rare c’est alors que notre chef est allé avec trois de nos camarades sur les bords de Seine à la rencontre des alliés pour avoir le maximum de renseignements sur les évènements.
Il ne devait pas prendre de risque : il avait la charge de cent-vingt jeunes de moins de 18 ans.
Ils sont revenus avec armes et munitions, des mitraillettes qui se sont avérées plus dangereuses que les fusils Allemands,
désormais nous étions dans la résistance ouverte, brassards F.F.I
Comme j’étais très bon tireur je donnais des leçons de tir aux camarades qui touchaient un fusil pour la première fois.
Nous avons fait quelques prisonniers Allemands mais aussi deux Mongols qui se trouvaient être dans cette armée.
Pourquoi ?
Les soldats Allemands furent logés dans des chambres sobres quand aux Mongols ils durent se contenter d’un abri sur la place du marché de Fauville. La garde était faite par des gens du bourg
Une anecdote : le lendemain, sortis de leur réduit, les prisonniers n’avaient plus de bottes mais des sabots de bois.
On se croit vers la fin d’un conflit aussitôt un autre commence
Les femmes qui c’étaient trouvées en mal d’amour parce qu’un mari retenu derrière les barbelés en Allemagne ou le désir de se venger de celles qui avaient eu les honneurs de l’occupant faisaient la chasse aux sorcières et la coiffeuse n’était pas la moins acharnée. La tondeuse à la main elle s’activait bénévolement la brave dame et les cheveux tombèrent dans l’allégresse générale.
...

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Sujet :  Expéditeur Date
 » Le Havre le 3 septembre 1939 (2ème partie) grognard 30/1/2014 20:00
     Re: Le Havre le 3 septembre 1939 (2ème partie) adn 31/1/2014 8:27

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