J’ai fait un rêve, ce n’était pas un rêve comme les autres, celui-ci avait la particularité de se renouveler chaque nuit. Je me réveillais alors le matin surprise et interrogative, j’avais dans la nuit, alors que j’étais endormie, écris un texte magnifique, un texte digne d’un grand auteur que je pouvais réciter de mémoire mais qui s’effacait aussitôt de ma mémoire…sensation étonnante qui m’a donné envie de m’inscrire à un atelier d’écriture…
J’ai donc commencé à écrire en atelier d’écriture il ya déjà plusieurs années.
Je me souviens de ces moments forts en émotion ou l’on ressent un sentiment de bonheur intense, un trac de débutante à pouvoir coucher sur du papier ce que l’on possède de plus intime. L’hésitation avant de lire son texte à haute voix, bonheur et crainte, sensation brulante et douce à la fois, qui vous prend l’âme et vous entraine dans une spirale enivrante et délicieuse.
Ce jour là j’ai gouté au fruit défendu.
Je me souviens de ce moment exquis ou j’ai lu mon texte d’une voix craintive, murmurante, de ce moment ou tout s’arrête ou l’on entend plus que vous on ne voit plus que vous, ou l’on fait don de soi.
Je me souviens aussi de ces moments joyeux ou l’on jouait avec les mots, bricolage sémantique, immagination linguistique, bric à brac de mots goulus, voyelles sucrées, bataille de syllabes. Nous jouions alors avec nos âmes d’enfant, sans crainte du jugement, nous délectant de nos mots vivants.
Je me souviens aussi de ces ateliers ‘nouvelles ‘ ou nous nous consacrions à une tâche sérieuse mais non moins passionnante : l’écriture d’une nouvelle pour l’un de ces nombreux concours littéraires.
Avec une fausse modestie, nous nous rêvions écrivains célèbres, applaudis sur le podium des récompenses, cherchant la reconnaissance de ceux que nous admirions.
Aujourd’hui je peux dire que cette envie d’écrire est comme une évidence, cachée dans mon sang, ou au plus profonde de mon âme, elle a surgit à un moment de ma vie, n’en pouvant plus de rester confiner, secrète elle s’est enfin dévoilée comme pour dire au monde je suis là, j’existe !
L’envie d’écrire me vient aussi du gout pour la lecture c’est là qu’elle puise ses origines parce que j’aime les mots, les dire, les lire, j’aime leurs saveurs, ce qu’ils peuvent receler de plus précieux, ils coulent dans ma gorge comme un met délicieux, parce qu’ils ont le gout du bonheur, celui qui vous ravit un instant et vous emporte loin sur les rives d’un roman.

Si c'est-là un rêve crois bien que nous avons tous fait le même et je suis heureux de voir que le tien s'est transformé en une réalité que tu partage avec nous.
HONORE

ce n'est plus un rêve vous êtes déjà dedans, on ne nait pas ecrivain, on le devient à force de travailler aussi. Avec la passion , la pérsévérence, le rêve devient réalité

Amicalement
ferhat

Belle prose où la simplicité des mots traduis très bien ce besoin que nous avons d'immortaliser nos histoires, nos sensations,... J'ai aimé vous lire !

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"si tu ne vois plus le sens de ta vie, je viendrais, je suis ton amie."

"Fais comme le caméléon en marche: regarde en avant, et en même temps, observe ceux est derrière." Stéphanie Ledoux

merci beaucoup

ton texte me parle beaucoup. je n'ai malheureusement pas eu la chance de trouver un atelier d'écriture encore mais je ne désespère pas. Pour les sensations liées à l'écriture, qui nous est presqu'aussi vitale que de respirer finalement, je me suis bien reconnue !! tes ressentis sont décrits à merveille :-)

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Magalune





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