le suicide...
On ne comprend le suicide que quand on y goûte personnellement. Lorsque la douleur devient telle que l’esprit, le cœur, le corps tout entier, lâchent et qu’on ne devient rien qu’une loque sans plus de lendemain ; c’est à ce moment que l’au-delà nous tente le plus. Lorsque le mal qui nous habite ne souhaite plus que s’échapper, éclater, couler de notre être tout entier pour ne devenir plus qu’un flot de sang ; c’est en cet instant que l’on souhaite se sentir revivre ! Et alors plus rien d’autre ne compte. On laisse tout, on se fout de ceux qui restent et à qui on manquerai, car en cet instant le mot suicide n’est plus qu’un doux chant apaisant et le mal qui nous perd n’est plus qu’une fatalité sans égal. Quand tout est prêt, on part l’esprit tranquille…
Mais on ne comprend vraiment les autres que lorsque celui-ci touche un de nos proches. A ce moment on apprend que mettre fin à sa vie n’est pas une solution. Enfin on se rend compte de ce qu’est vraiment la mort volontaire !
On tente de raisonner, on supplie, on écoute, on est prêt à tout pour aider, mais quand alors on se rend compte qu’on se bat pour rien et qu’on parle déjà à un mur qui a pris sa décision, on comprend ce qu’est le suicide… et on en pleure.
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"si tu ne vois plus le sens de ta vie, je viendrais, je suis ton amie."
"Fais comme le caméléon en marche: regarde en avant, et en même temps, observe ceux est derrière." Stéphanie Ledoux