Des émotions perdues dans un monde chaotiques aux espérances obscures. Qui sommes nous derrière ces buildings d’un autre âge ? Peut-être que nous sommes des kiwis qui buvons du bon vin blanc et fumons des clopes. Des êtres vivants, certes, voués a une auto destruction passive et consciente, dans la fuite de nos rêves oubliés. Est-ce à cause des clopes,est-ce à cause du bon vin,je sais pas. Les deux certainement, mais surtout l’incapacité à agir concrètement dans un monde figé et austère. Un monde de grands buildings et de petits kiwis. Une impasse de cerveaux rikiki et de boite hermétique gigantesque pour les accueillir, un vide absolu. L’imaginaire coincée dans les nerfs, les espérances roulants comme des pierres vers un inconnu incertains. L envie d’amour, l’envie de faire l’amour, l’envie de joie, l’envie de partager de la joie, comme savent faire les koalas. Des copulations mortuaires à base de pilule et de ménopause sans désire de procréation, la simple élévation des égos galvanisés. Ou la joie de se rappeler les cris des sauterelles, et d’apprendre a l’autre sans mots, sans autre pensé que d’aimer en se respirant, en se mangeant, en s’enlaçant, en se regardant, en s’écoutant. Une manière abstraite de laisser libre ses frustrations profondes, dans un abandon simple et bestiale. L’action du corps anéantissant le mouvement de réflexion coincé dans un étau. Comment sortir du labyrinthe du n’importe quoi pour retrouver le sens commun qui nous unis dans toute sa dimension universelle ? Des survivants d’ une guerre sans fin…,une guerre de la vie des bisous sur la mort des bisous ;des bisous secs contre des bisous baveux. Des souris contre des chevaux.

C'est pourtant si simple, il suffit d'aimer pour les autres ce que l'on aime pour soi...