Plume de satin Inscrit le: 10/10/2011 De: Envois: 24 |
Poème d’Amour sans Amour 5ème Chapitre ""Bribes Romantiques""
Poème d’Amour sans Amour
************************************* Le titre n'a pas d'auteur! Les vers, non plus, de rimes!
A qui plairait dis-moi Toi le méchant quidam, Un poème d'amour, Sans amour, ni tempêtes?
Pas même un baiser, encore moins une étreinte Qui pousserait au vice.. Béa.. et son ami Qui prétendent qu'aimer, n'est pas un artifice de la vie Mais la nécessité sans laquelle, la folie Te couvre de boutons comme l'est la charogne Au fossé du chemin, resplendissant de fleurs.
Sont-elles fleurs d'artifices ou boutons de névroses, imaginées Par l'âme vile d'un penseur, passant sur ce chemin Dégoulinant de pierres d'éclatantes couleurs Echappées de cet arbre, **l'orgueil de la nature,** Cet arbre coloré de milliers de visages, Auxquels restent des yeux pour pleurer Sans le cœur… Sans l'envie... Et perdue l'habitude, d'aimer un peu: pourquoi?
Ce poème d'amour, sans amour ni rimes Je le dédie à qui voudra bien m'excuser De n'avoir dans l'esprit que l'esprit d'adorer !
.. au fil de la plume...écris en un soupir!
… Sublime, éternel Amour, ne me quitte pas ? ******************************************* L'Amour très bavard, sous l'ombrelle féconde, Féconde des rayons de l'ange au ciel ravi, Ravi de ma Béa, belle amie des elfes Elfes fripons, je sais, adeptes des oublis!
Oublis de la parole non digne de rosir Rosir la joue avide d'un doux baiser, Baiser doux pour l'esprit timide, pire! Pire, que t'en aimer l'envie du doigt posé
Posé, au coin de l’œil humide du désir Désir de refermer sa paupière, et sourire Sourire papillotant en arabesques folles
Folles, en cils avivés d'ardeurs amoureuses, Amoureuses de sens parsemés sous les ronces Ronces et aubépines: Béa, oui l'ange dort !! …
Vois-tu ! L'Amour n'a pas d'âge, pas d'excès comme on le croit! L'Amour est cette incertitude d'un sentiment rebelle qui surprend tout d'un coup, sans même l'idée d'avance, que l'on a d'y penser ! A tout âge, il promène son filet à papillons... surtout là où je vis, et aussi mon amie Béa, dans la forêt jolie, au bout du monde.
Follement curieux, n’est ce pas !
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C'est à ce merveilleux que trop peu d'esprits ne s'ouvrent pas ! La société des hommes, enclin au réalisme, ne saurait que compter en additions de découvertes de besoins fictifs, sans la maturité objective de ce qu'est l'évolution pour le bien de l’homme. --- la charrette avant les bœufs n'est pas la traction idéale sauf si... Ne tentons pas les esprits malins il est urgent de fermer les yeux pour que s'ouvrent les portes du merveilleux Alice vécut son conte aux pays des merveilles... le bonheur! Sommes-nous loin de ""sublime, éternel Amour, ne me quitte pas ?
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""La poésie des mots pour vivre l'esprit "" est fastidieuse et plate pour qui cherche dans les mots le quotidien des sens sans la curiosité du goût et de l'odeur. Lire sans penser et chose quotidienne comme mettre ses chaussures... il arrive même que la chaussure siée à la mode...il arrive même que seyant à la mode, l'orage aura surpris, .. on se trempe les pieds. Chose simple est l'amour lorsque, surtout l'on pense à satisfaire l'envie de disposer du corps, puis la fièvre qui vient alors vite s'épanche en oubliant d'aimer vraiment, l'esprit déconcerté.
Je m'évade : … la tristesse est grande, à ne trouver au mot qu'un besoin satisfait...il faut pour exister regarder sous les arbres, cette mousse qui se meurt de soleil consumée, et qui sait que son corps, avant que de mourir était verte !... alors glissée sous terre elle renaîtra en vies.
Ma mie je sais que me lisant, tu penses à l'écriture … et retenant l'odeur et la couleur des mots tu prolonges le sens de ton esprit en quête de bonheur pour la vie.
J'aurais beaucoup à dire sur la vie et les hommes et les femmes qui n'auraient qu'entendu les pleurs d'un univers, qui à chaque seconde se lamente en larmes n'ayant bientôt plus que ses yeux. Le spleen réconforte j'aimerais être Baudelaire et en primeur sur l'onde réciter la charogne ...mais voilà je ne suis que quidam et Je roule ma bosse dans les sentiers au cœur de la forêt jolie, du bois du monde.
La fin est au début et ce début jamais ne s'arrête !
… sublime, éternel Amour…ne me quitte pas ?
Toni Cervantès Martinez
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