nous deviendrons les "guides du mot passant" en promenade lumière,laissant là les guerres.

les mots qui nous ressemblent se sont enfin croisés pour ne plus nous quitter,en raisonnable résonance,ils nous marient en abondance.

nous aurons plus de joies à déclarer que de plaintes à déposer,davantage de nouvelles banques sans banqueroutes et de représentations miroir ; nous deviendrons vainqueurs de mille problèmes par les couilles reconstituantes de l'ardeur.

la cabane est dans le monde et le monde est dans la cabane,l'ici et l'ailleurs danseront ensemble,moins foutus et plus touffus....
et tout sera.

des lingots de flambées joyeuses seront à la hausse,en prospérité organique,mieux intégrés aux lois de l'explosion de la vie.

c'était navrant les guerres et les après aussi;ceux qui se rétrécissaient à leur quarante hivers dépasseront leurs quatre-vingt printemps,nous ne fabriquerons plus de jeunes cimetières,comme avant.

ah,si les mots pouvaient prendre des leçons de solfège.

si les tiers nous étaient mieux contés,on ne mettraient plus de croix par dessus la précocité de leurs mortels anniversaires.

il fallait être curé ou militaire pour prêter une âme aux canons et les bénir.

le Zen : le nez à l'envers,en maison de redressement.

du" déclin dieu au clin deuil" et plus encore,jusqu'au Nobel du clin d'oeil,ce crésus de la joie de vivre.