J'en ai marre de tous ces gens.
Tous ces connards et toutes ces connasses, tous ces débiles qui se croient si parfaits, si intelligents. Tellement dans leur bon droit, s'ils savaient à quel point on les méprise. À quel point ils nous font rire, et à quel point ils peuvent nous faire mal. À quel point ils me donnent honte, honte d'appartenir à la même race qu'eux.
Tous ces abrutis si prévisibles, qui claquent la porte à toute discussion dès l'instant où ils sont pris en faute, dès l'instant où ils ont tort et où ils le savent. C'est tellement facile de les rabaisser, et de leur donner à voir ce qu'ils sont vraiment. Tellement jouissif de voir sur leur visage qu'ils cherchent quoi dire, et que, ne trouvant rien, ils préfèrent faire des choses comme dire "ouais bon, discussion close, allez salut", et raccrocher le téléphone.
Tellement douces, ces insultes, ces voix énervées, ces visages crispés, alors que nous, calme incarné et sourire intérieur, nous demeurons cois, muets mais ravis.
Lâches ? Oh oui. Tellement lâches, drapés dans notre minuscule dignité. Nous sommes plus grands qu'eux. Mais plus lâches. C'est inutile de discuter avec les cons, alors nous fermons nos gueules.

Mais nous, nous savons qui nous sommes, et surtout, qui nous ne sommes pas.


Peut-être que c'est pour ça que j'aime le net.
Quand des gens sont cons et qu'il ne faut pas leur parler, ça se voit tout de suite.

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"Les mots peuvent être plus durs que la pierre et plus tranchants que la plus aiguisée des lames. Mais ils peuvent être aussi doux que la caresse du vent sur ta joue, ou que le sourire de la personne que tu aimes. "

Mobius Sakurano.