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Expéditeur Conversation
shalium
Envoyé le :  31/8/2005 13:47
Plume de soie
Inscrit le: 23/7/2005
De: Brive la gaillarde
Envois: 134
Réveil
Le jour s'est levé depuis bien lontemps sur les étendues de ma campagne somnolente lorsque je feins ouvrir les yeux.

10heures, quand surgit la fanfare désespéré du réveil matin ; j'arrête le vacarme. Le jour ne me perturbera pas, je préfere sentir mes paupières, sur mes yeux, glissées, en quête d'onirique et de renoncement.
Une seconde. Je m'assoupis le temps d'un soupir, le temps de réfléchir inconsciemment qu'il faut avancer, un pied devant l'autre.

12heures. Ma tête est lourde, mes yeux coulent et me font mal. J'ouvre la bouche en m'arrachant la peau des lèvres. Que dois-je faire?

12h30. Le devoir m'appelle ou plutôt le temps m'appelle. Car le devoir qu'en est-il? S'encenser le cerveau de connaissances, en est-il un, dans le but de fusionner avec l'histoire? Non, le temps m'oppresse, je sais que j'en ai déjà que trop perdu. Perdu. Comment peut-on vaincre le temps et le faire jouer en sa faveur? Impossible, je le sais aussi. Le temps est depuis bien longtemps synonyme d'échec pour l'espèce humaine.L'homme rève désespéremment de voguer entre les temps, il rend l'homme prisonnier pour les Romantiques. L'homme traîne derrière lui la chaîne du boulet temps. Voilà pourquoi je me décide à émerger.

Tous les matins la même rengaine. J'ouvre ma fenêtre d'où jaillit le faisceau éblouissant. Un vent glacial me pétrifie s'engouffrant dans ma chevelure sauvageonne. Tout est d'un calme mortifère, rien ne surprend ce paysage de glace. La terre est blanche, les toits, les haies ; tout. La seule vie provient de ces arbres dégarnies qui pointent leur misérable branche vers je ne sais où dans cette nécropole glacée. Une pie se pose furtivement sur une branche de noyer et repart en laissant les bois se balancaient, de cette nature immobile. Les soirs de pleine lune, cette arbre aux membres écartelés, laisse à voir une créature troublante. Ce matin il est plûtot serein au milieu de tous ceux qui l'encerclent. Au loin, à travers l'épais brouillard qui flotte, je distingue les formes grises des collines que j'apercois lorsque le soleil a vaincu cet océan de vapeur. Mais là tout est blanc. Tout est gris et blanc et cela me rapelle que la mort est depuis fort longtemps l'une des grandes peurs de la destinée humaine.
Belle nature!?!non

A quoi bon? Je brouille cette vision que j'ai sur l'infime partie de mon monde ; mes volets claquent.
Je crois que je préfère le noir.
dusaule
Envoyé le :  20/4/2006 13:39
Plume de satin
Inscrit le: 18/4/2006
De:
Envois: 39
Re: Réveil
Voila des sensations éprouvées par beaucoup, un peu plus tôt le matin en ce qui me concerne. C'est fort bien exprimé et mérite d'être lu. Revoyons ce texte en haut du tableau.
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