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     UN ALLEZ SANS RETOUR
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djamel23
Envoyé le :  10/1/2010 12:38
Plume d'argent
Inscrit le: 9/1/2010
De: Annaba
Envois: 343
UN ALLEZ SANS RETOUR
Voilà qu'un beau matin guider par l'instinct d'une lumière laissait transparaître nos corps et nos esprits fuyaient l'ombre qui nous suit, moi et ma femme d'un pas a pas parlaient de tous, parler de rien dans ma voiture qui nous menait chez notre fils a la maison de compagne situer pas loin de la ville ou nous habitons d’une vingtaine de kilomètres, une fois arrivait chez lui étant célibataire, sa mère lui a préparait quelques chose a mettre sous la dent, nous aussi nous avons manger avec lui , mais dans l’après midi nous sommes rentrez ; on passait voire mon père et ma mère fréquemment pour rester avec eux un petit moment, et leurs dire bonjour !!!

Et après cela nous rejoignons notre maison.
Lorsque on est rentré chez nous ma femme n’a pris qu’une salade varier au dîner, et un bout de fromage, elle était installé devant la télévision, tandis que moi je me suis contenté d’un peu de salade de fruits.
Le lendemain ma chère femme s’est réveillé avec des douleurs et des vomissements au niveau du ventre, ainsi que des brûlures.

Elle prenait un médicament anti -acide afin d’éliminer cette acidité, mais rien a faire. Alors a 9h00 du matin, j’ai pris mon téléphone et j’ai contacté son médecin traitant, ce dernier n’étais pas là juste un intérimaire qui le remplaçait, j’ai demandé a l’infirmier que je vais venir pour une consultation, ce dernier ma répondu que le médecin habite loin il va terminer les 2 derniers patients puis il va rentrer….ma femme étais entrain de suivre la conversation avec l’infirmier après cela elle me demandait de laisser, puisque c’était un jeudi !!!
Alors elle me disait avec son courage, on vas laisser ça pour samedi.

J’ai essayé de la convaincre pour y aller chez un autre médecin, elle m'a répondu que ça va mieux, et on laissait ça pour le samedi, elle a passer la journée un peu fatiguée… oui fatiguée c’était un jeudi 11 juin 2007, vendredi a 1h00 du matin les douleurs ainsi que les brûlures revenaient de temps a autre elle est venue me réveillait pour me demander de l’emmener a l’hôpital, je prenais ma veste et les clefs de la voiture, elle aussi malgré que les douleurs elle s’est habillé, et on est sortie de la maison ,je descendais l’escalier pas a pas avec elle dans le noir y avait pas de lumière.

J’ai mis ma voiture en marche pour la réchauffer un peu, directement aux urgence elle avait de plus en plus mal, lorsque nous sommes arrivé aux urgence, on ne trouve que l’infirmière m'a posé cette question?
Qu’est ce qu'elle à votre femme?
J'ai répondu qu'elle a des douleurs et des vomissement!!

Après cela elle est parti chercher le docteur de garde, ce dernier était peu être allongé dans un pièce a coté, il est venu en boutonnant son tablier, puis demandait à ma femme. Qu’est ce qu’elle avait comme problème, je lui avais expliquer quelle vomissait et en plus des brûlures au niveau du ventre, il lui a fait une injection après consultation;puis m'a donner un lettre d’orientation vers l’hôpital.

Ma chérie femme que j’aimais beaucoup, se tortillais devant moi de douleurs, dans la voiture, elle me disait que c’est peu être sa fin, je lui faisait comprendre que personne ne connaît, ni l’heure, ni l’endroit, ni le jour, j’ai fais 5 minutes de trajet arrivé aux urgences de l’hôpital, il n’ y avait pas de monde, elle a été prise en charge dés son arrivait.

Le docteur lui demandait de monter sur la table afin de l’examiner, c’était une femme le toubib, en montant sur la table elle me disait ma chère femme peut tu m’enlever mon collier, j'ai enlevé son collier au moment où j'ai terminé, le médecin me priait d’attendre dehors.

J’étais curieux!
je me posé une question?
Qu’est ce qu' on va lui faire, une fenêtre était entre ouverte, je voyais le médecin avec deux infirmière entrain de lui plaçait sur la poitrine des fils électrique, c’était un électrocardiogramme après un temps passait un infirmier sortait et me disait qu’il faut lui faire un billet de salle pour la garder a l’hôpital, moi le pauvre malheureux ignorait le danger qui pesait sur nous deux, j’ai pensait qu’ils vont la garder pour observation.

Après consultation, ils l’ont mis sur un fauteuil roulant, pour l’emmenait dans la salle, je l’ai embrassé, après j’ai rajouté ok fatiha, pour la rassurer que demain matin je viendrais te voire dans l’espoir de te trouver rétablitinch allah.
Elle a lever sa tête vers le ciel, j’ai compris comme ci elle me faisait comprendre comme quoi il n’ y a que dieu qui le sais.
Au moment ou j’écris ces lignes mes larmes tombaient à flot, je l’aimais, elle était très gentille avec moi, douce, sociable, elle donnait tous qu’elle avait pour moi, elle ma surnommer dans le temps Moustache, après cela c’est toujours bébé dans sa bouche, ont a grandi ensembles ont avaient que 22 ans quand ont s’est mariés, les années 1974….
Notre première grossesse c’était bien des jumeaux garçons, mais le destin a voulu qu’ils ne soient pas de ce monde.
Ils naissaient a 8 mois ce sont des prématurés, l’un est restait 20 jours en vie et l’autre un mois leurs décès, c’était en 1977 que dieu nous a donner patience et espoir d’en avoir d’autre avec toute sa bénédiction.

Après cela un autre garçon, encore une fille, encore une deuxième fois des jumeaux qui sont en vie jusqu'à l’heure actuelle, et en dernier un autre garçon, dieu merci ma donné autant que je voulais et leur mère contente de sa progéniture.

En 1984 lorsque le dernier bébé est naît, après quelques mois elle a eut un diabète, et elle a commençer a se soigner au moyen de comprimés mais par la suite, le médecin traitant lui a conseiller de l’insuline et depuis ce temps ont suivaient attentivement sa maladie, elle n’avait pas beaucoup de complication, a chaque fois elle faisait des contrôle !!!
Des yeux,
Des reins etc.
Notre foyer était stable, une harmonie dans la famille fantastique, une coopération dans toute les tache de la maison, je l’aidais dans les taches de maisons, ont a élevaient ensemble nos bébés et surtout les jumeaux, ils demandaient beaucoup d’attention !!!!
Quelques fois ont se trompaient, ont ne distinguaient pas lequel des deux jumeaux a manger, peut être ont donnaient beaucoup a l’un et non a l’autre, mais avec le temps qu’ont a commençer a les connaîtrent.

Mais aussi 1993 un autre drame tombait sur notre famille, notre fille qui avait l’age de 13 nous quittait après un séjour de 2 moi dans un hôpital d’enfants, pour cause d’une maladie rare qu’on appelait GUILLAIN BARRET peut être il ne s’écrit pas comme je l’ai écris mais je suis sur que c’est le nom de cette maladie.
Elle neutralise les nerfs et les muscles, elle commence par la partie basse du corps c'est-à-dire les membres inférieures et elle remonte, si celle-ci s’arrête au niveau du bassin, ce patient a de la chance de s’en sortir après une rééducation, mais si celle-ci touche la partie supérieur du corps, le patient n’a que 10 pourcent de chance.

Pour revenir a ma chère femme et la dernière phrase qu’elle a prononçait dans la grande salle, quand je suis arrivé, elle m'a dit qu’elle a eut un INFRACTUS, moi personnellement je connais cette maladie mais vaguement, parce que un de mes amis a eux ce problème mais il est sortie quand même de cette maladie, et il a quitter la cigarette, actuellement il se porte bien pas, mais pour ma femme les médecins ne m’ont pas expliqué la gravitée de ce choc.

Toute la journée, elle était dans la grande salle, mais le lendemain matin quand je suis arrivé son lit été vide, mon corps commençait a trembler !!!
Comme si quelqu’un est venu et a verser sur moi un sceau plein d’eau….
Je commençais à me poser des questions !!!!
Peut ĂŞtre elle est morte ?
Là devant son lit vide, après cela une autre idée efface une autre ….
Ne t’en fait pas peut être ont l'a transférer dans un autre service!

je planais lĂ  devant son lit vide.
Tout d’un coup un infirmier me disait monsieur celle qui était là c’est votre femme ?
Je répondais avec un oui de peur !!!
Il lançait votre femme monsieur est a la salle de REA (Salle de réanimation)
Je lui répondais !!
Où se trouve la salle de réanimation SVP ?
Alors a ce moment lĂ , il prenait ma main et se dirigeait directement vers cette salle.
J’ai remerciait cet infirmier de ce geste.
Une grande porte devant moi ou c’est écris (interdit les visites, uniquement de 13h00 à 14h00)

J’ai poussé cette porte pour me renseigner sur son cas.
L’après midi a 13h00 je me suis présenté, il y avait une foule devant cette porte, tous voulaient rentrer.
Un infirmier devant la porte, qui essayait de faire de l’ordre, il parlait aux gens que pas plus de 3 personnes par patient.
Et en plus, il faut mettre un tablier pour rentrer!
Je suis rentré moi et deux de mes fils, je mettais mon tablier dans l’espoir de voire ma femme dans un état meilleur que les jours passait.

Hélas c’est le contraire qui ma choquait, elle était allongé sur son dos avec l’oxygène dans ces narines, une respiration difficile, des machines qui l’entourait un électro cardiogramme, un tensiomètre, et une grande seringues automatique qui contenaient je ne sais pas quoi ?
L’électro cardiogramme affiche les 100

Le tensiomètre lui aussi donne 9/6 d » tension
Dans ces seringues, c’était des drogues pour alléger les douleurs!
De jours en jours, je lui rendais visite, le matin, a midi, et l’après midi vers 20h00
Oui 19 jours c’était pour moi comme des années, je n’attendais qu’un petit espoir
J’ai posé la question au professeur, celui qui a la responsabilité de cette salle.
Monsieur bonjour, voilĂ  je suis le mari de la patiente Boudraa fatiha.
Est-ce que madame va se rétablir ?
Il me répondait sans cacher la vérité !!
Monsieur votre femme, il faut un cœur neuf pour qu’elle se remettait.
Alors là !!! J’étais cloué devant lui sans rien dire.
Oui monsieur votre femme a besoin d’un autre cœur, sauf si dieu !!!!!!!!

Pour lui il n’ y a plus d’espoir sauf si dieu veut la guérir
Moi le malheureux qui ne tient plus qu’a l’espoir d’allah, chaque visite j’implorait dieu pour qu’il la guérissait, demi consciente elle connaissait les gens mais elle ne pouvait plus parler avec les gens uniquement avec sa tête ou ses yeux.

Tous les jours et chaque visite, je lui disait a voix basse dans son oreille ma chérie est ce que tu veux que je te récite quelques versets du coran, elle faisait oui d’un geste de sa tête.
Après je lui pose la question?
M a chérie est ce que de temps en temps, tu pense a la chahada, oui avec sa tête et elle levait sa main pour me montrer quelle faisait ça.
Son état s’aggrave de plus en plus sans pouvoir faire quelque chose pour elle.

De temps en temps elle essayait de me parler des enfants, et surtout des jumeaux.
Une fois je suis resté avec elle sans se soucier de l’heure, elle m'a fait un geste avec sa main, pour me dire il est quel heurs, je répondais qu’il était 21h00….
Elle m'a fait un geste avec sa main, il faut rentrer maintenant, j’ai compris ce qu’elle voulait me dire.
J’ai embrassais son front, toute en lui souhaitant une bonne nuit.
C’était l’avant dernier jour de son décès.
Le lendemain matin quand je suis arrivésur le lieu, des infirmiers étaient autour d’elle, je voyais que par les vitres de la porte d’entrée.
Crispais devant cette porte entrain de voire, ce qu’ils font !!
Un infirmier sortait de la salle et me diser votre femme est encombré, c'est-à-dire des secrétions lui bloquent la respiration.

Après quelques minutes tous le personnel sortait de la salle, je suis rentré pour la voire elle n’était pas bien, sa respiration étais lente, la tension aussi, le battement du cœur à 120 ; elle dormait.
Je me suis dis ce n’est pas la peine de la dérangeait, a 12h00 je reviendrais la revoire..
A 12 h00 toute la famille se présentait, même ses sœur, une qui habite Alger, l’autre a Constantine , l’autre a Sétif étaient là parmis la foule.
Quand je suis rentré, elle dormait profondément toujours avec une respiration difficile, j’ai fais appelle a l’infirmière afin d’intervenir comme d’habitude, c'est-à-dire l’aspirait, lui soutirait ces sécrétions afin de lui facilitait un peu cette respiration.

Après, je me suis rapprochais d’elle , je me suis penché juste au niveau de sa tête pour lui parlait si elle va mieux ? Elle ma entendu en bougeant un peu sa tête.
En moi je ressentais comme si quelque choses va arrivait !!!
Je sortais de la salle dans l’espoir de la revoir à 20h00 beaucoup mieux.
Quand je suis arrivé à la maison, j'ai senti que quelque chose va arriver, je n’ai pas mangeais, j’ai pris uniquement un bout de pain et un bout de fromage.

Toute cette après midi, est passé avec des pensées autres que la vie, a 20h00 je me suis présenté devant la porte de la salle de réanimation, pas uns chats, le silence régnait dans le couloir, uniquement mes pas qui résonnaient !!!
L’infirmier se présentais devant le guichet, accompagnais d’une infirmière, lorsqu’il ma vue !!!
Mais moi aussi, j’ai vue sa réaction ainsi que celle de l’infirmière, qui mordait sa lèvre mais personne ne voulait m’annonçer la triste nouvelle que c’était la fin!
Après quelques minutes l’infirmier s’approchait de moi, me tapoter l’épaule en me disant !!!

Monsieur, patience et courage je vois que tu es un mouemen (un croyant), ce qui appartient a dieu il l'a pris, que dieu vous donne patience, et courage afin d’être a la hauteur de ce malheur qui vous a toucher.
J’ai répondu calmement, mes yeux pleine de larme avec ces paroles « Ina lilah oua ina ilaihi radjihoune » !!!
Après, j’ai posais la question à l’infirmier ?

A quelle heure elle est décédait ?
Il me répondait …a 18h30 tout juste avant mon arrivait d'un 1h30
Je lui posais la 2eme question ?
Est ce que elle est lĂ  encore?
Il me répondait, non monsieur elle est à la morgue.

Les larmes aux yeux, j’avançais pas a pas jusqu’à mon arrivait devant la porte de la salle (morgue).
Personne n’étaient là, la porte fermait, la lumière éteinte, j’ai donné quelques coups sur cette porte mais personne ne répondait.
Je suis retourné a la salle de gardiennage, j’ai demandé?
Est ce que le responsable de la morgue est présent, ce dernier me répondait oui c’est moi.
J’ai demandé?
Est ce que je pouvais voire ma femme maintenant.

Sans aucun doute monsieur vous allez voire votre femme, j’étais toujours en larmes mais patient mes pieds tremblotées, lui entrain de m’encourager,lorsque il a ouvert la porte de la morgue, je voyais des frigos sur lesquels s’affichaient des feuilles, j’ai commençé a cherché le nom de ma femme.
Lorsque je l’ai trouvé, j’ai ouvert le frigos elle était couverte d’un drap blanc, j’ai enlevé la partie qui couvre son visage, elle était blanche mais chaude, c’est comme si elle dormait !!!

Je l’ai embrassé les larmes aux yeux, tout en dictant un verset du coran, après cela j’ai remis le drap sur son visage et j’ai refermé la porte du frigo.
J’ai pris ma voiture, et je suis rentré a la maison, toujours en larmes en cours de route, le téléphone sonne!
Je répondais, c’était mon petit fils khaled.
Alors papa comment va maman?????
Je répondais directementa sa question, mon fils maman est décédée, il éclatait en sanglots dans le téléphone et il a coupé!

Encore un autre coup de téléphone, je prend le combiné, ce sont des amis a nous qui veulent s'enquérir de la situation ainsi que l'état de santé de fatiha.
Il me dit alors comment va fatiha ?
Je répondaier fatiha est décédé !!!!
Lui aussiau bout du téléphone , éclatait en sanglots et me dit allah ou Akbar !!
Sans attendre, j’ai commençé a appeler ses sœur, une a Alger, deux autres a Constantine, l’autre a Sétif, ainsi que son père, afin de les mettre au courant de ce qui s'est passé, ainsi que pour qu'ils assistent à l’enterrement demain.

Je vous jure que tout le long du récit, je n’ai pas arrêté de pleurer, les larmes coulaient sur mes joues et tombaient sur le clavier du PC lors de l'écriture de ce récit.
Mes parents sont arrivaient pour me soutenir, quelques amis a nous, sont arrivaient aussi.
Ont avaient passé la nuit, presque éveillaient, de temps en temps je sombre dans l’oubli, jusqu’au matin.

Le matin je me suis pressais vers le cimetière pour lui trouvait un place, puisque ce cimetière est proche de moi presque a 200 mètres de la maison, mais tous les gens racontent que ce dernier est plein complet, moi je n’ai pas perdu espoir de lui trouver un place et en fin de compte un ami ma aidais dans cette tache.
Mon cousin Brahim est venu de bonheur pour m’assistait, il m’a trouvait dehors, il ma posait la question !!
Est-ce que tu as fais sortie toute la paperasse de l’enterrement ?
Je répondais non pas encore !!!
Il répondait, va ramenait le livret de famille, et ne te casse pas la tête je vais faire tout.
Pendant ce temps lĂ , la famille commence a arriver par petit groupe, les uns pleuraient !
D’autres se tenait, ne croyaient pas ce qui s’est passé.
La maison commence a se remplir, j’entendais des pleurs a haute voix, ce que je n’aime pas lors d’un décès, je déteste ce genre de comportement!

De temps en temps je montais à la maison pour les faire patienter, SVP un peu de patience, pleurer mais pas a haute voix, l’heure approche de l’enterrement !!!
Mes collègues de travail me téléphone me demandaient.
Si j’avais besoin d'une ambulance?
J’ai répondu Oui!
Un de mes collègues ma répondu!
A quelle heure vous allez l'enterrer?
J'ai répondu peut être a 16h00 après la prière du ASR !!!
Il me disait ; alors tu vas trouver l’ambulance à l’hôpital.
A 15h00 un petit groupe s’est formé, comme cortège pour aller la chercher de l’hôpital là ou l’ambulance nous attendait devant la morgue.

Lorsque nous sommes arrivé sur le lieu, un autre cortège lui aussi venait chercher leur défunte , ils habitaient loin de annaba.
Dés qu' ils ont terminé, c’était a notre tour de prendre notre défunte, j’ai préparé un tapie dans laquelle nous pourrons l' envelopper, puis mettre sa dépouille sur le brancard de l’ambulance, au retour c’est moi qui étais en tête de file pour prendre un autre itinéraire, ou il n’ y avait pas assez de circulation, on a mis presque une demi heurs pour arriver a la maison.
Une foule énorme attendait, chacun vouler participer a sa levée, pour l'a faire monter a la maison afin de jeter un dernier coup d'oeil sur elle.

J’ai installé sa dépouille dans le couloir de notre maison, j’ai enlevé le drap blanc qui couvrait son visage juste la partie haute, c'est-à-dire le visage !!!!
Elle été pale comme si elle dormait, ces sœur se penchaient sur elle pour l’embrasser une dernière fois une par une, ainsi que ses enfants.

Quand j’ai vue qu’une de ces sœur, elle a commençé a s’agiter, puis elle s’est écroulé par terre.
J’ai remis le drap sur son visage tout en l’enveloppant dans le tapis, j’ai demandais à mes fils de la faire sortir de la maison, en direction de la mosquée pour faire la prière sur elle, et en fin de prière, direction vers le cimetière, durant tout ce trajet elle était porté par la foule jusqu’au cimetière.

La chance c’est que sa petite partie de terre là où elle va être enterré était juste devant la porte principale du cimetière.

Avant qu’elle meurt, elle disait il y a longtemps de cela, je demanderai a dieu a ce qu'il ne me laisse pas derrière toi elle parlait de moi, et c’est toi qui doit m’enterrer.
Je lui répond!!!!!!
Qui en sait ce jour lĂ  !!!
Il n' y a que dieu qui sait notre fin.
Quand on est arrivé au cimetière, ces paroles résonnaient dans mon oreille, « je demande a dieu de ne pas me laissait derrière toi, et c’est toi qui doit m’enterrer ».

J’ai appelé un de mes fils a ce qu’il m’aide pour la faire descendre dans sa tombe garnie de feuille de raihenne d'une largeur de 20 à 30 cm qui seras le lieu de repos éternel jusqu’au jugement dernier, j'ai enlevé une partie du drap qui couvrait son visage, je l'ai embrassé pour la dernière fois dans sa tombe, et j’ai fermé avec des dalles en béton sa derniere demeure.

Et c’est comme ça que s’achève la vie de 34 années de bonheur, ainsi que la fin cette petite histoire douloureuse pour moi et mes enfants.
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Sujet :  Expéditeur Date
 » UN ALLEZ SANS RETOUR djamel23 10/1/2010 12:38
     Re: UN ALLEZ SANS RETOUR Honore 11/1/2010 10:46
       Re: UN ALLEZ SANS RETOUR djamel23 11/1/2010 17:14

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