Deux jours plus tard , la voiture qui la conduisait déambulait à travers les routes étroites qui menaient vers les grands domaines . des étendues de verdures arrivaient jusqu'à ses yeux. Des arbres couronnaient les vallées et montagnes lointaines tandis que de nombreuses forêts sombres enveloppaient les paysages par leur brouillard exhalé. L’air salé de la mer se mélangeait avec la mélancolique aura de la nature , et une délicate atmosphère emplissait les poumons .Sans penser davantage et sans chercher la médiocrité ou la perfection dans se que ses yeux apercevaient pour la première fois , elle ferma les yeux s’envola sans hâte au monde du sommeil accompagné du fracas régulier des roues , tandis que s’évanouissait autour d’elle la nature avec ses premiers compliments de bienvenue à la nouvelle visiteuse.

La voiture s’estompât . Sonia se retira de son sommeille agitée et descendit du véhicule .
Un silence désolant empoisonnait chaque arbre et chaque coin . devant ce monde de mort elle s’arrêta , le Domaine familial , jamais vu , dormait au pied d’une montagne.
Une immense porte recevait le visiteur. à travers elle apparaissait deux grands bâtiments traversés par des arbres lançants leur branches sèches à l’improviste . les fenêtres closes les lieux tristes et une moisissure et une vieillesse frappaient à première vue . L’ombre envahissait les dimensions de chaque recoin , il semblait un familier ne quittant jamais cet endroit étrange et formait autour de lui un ravin le coupant complètement du monde.
Le ciel flottait au dessus de cette terre immobile et sans voix ,bordait les verdures et les arbres et donnait l’impression de fondre sur toute chose. Sonia , leva les yeux vers un horizon sans adresse cherchait un sens à ce qu’elle voyait et réclamait la moindre présence de ce qu’elle s’était attendu à trouver .
Le calme éternel, la nature sereine et éttouffée par les souffles du vent gemissant, le ciel, les arbres ,les murs et même chaque brin de terre ne s’accordaient qu’avec un coté fragile de ces rêves .
Devant ce charme froid et repoussant même elle s’arretta , et une question résonna en elle :
« que fais je ici? ».
Et comme un passage de lumière dans le néant une image la parcouru .
Une mer de blanc noyait ses deux parents souriant et heureux comme elles ne les avaient jamais connu et leurs traits éclairés comme par un timide soleil d’avril s’éclipserent aussitôt
Sans comprendre cette brusque apparition elle eu le desir de les appeler et decouvra un son éttouffé dans sa gorge .
A Z

Je viens de lire en suivant les trois parties de ta nouvelle et cela m'a facilité la compréhension de ton texte très imagé et plein de résonances sentimentales que j'ai apprécié à leurs justes valeurs;
HONORE

Un texte riche en images et tres agréable a lire !

Sandrine

de belles images sombres certes mais très profondes quand l'être humain se sent abandonné par ses rêves bravo amal c'était une belle lecture

----------------
@ textes protégés