Dans une nuit très sombre, au bord de la mer, lorsque je marchais près de ma maison, soudain j’ai aperçu une vielle dame, elle était assise sur une pierre couverte de plantes vertes, elle pleurait d’une voix douce comme un enfant. Je me suis rapprochée d’elle lentement, je l'ai embrassée et serrée dans mes bras. Elle était glacée, son corps fragile tremblait comme une feuille.
Après l’avoir fait rentrer dans ma maison, la vieille dame commença à s’échauffer .et en lui rapportant un grand verre de thé, je lui ai demandé de me raconter son histoire.
La vieille dame reprendra son souffle et commença à parler : « quand j’avais votre age, ma fille, j’ai épousé un homme qui était l’ami intime de mon père. Il était riche, beau, mais sans sentiment, on voyageait tout le temps, car il avait des biens dans tous les coins du monde.
Dans un jour inattendu, mon mari a perdu sa fortune, alors ma vie avec lui devenait difficile jour après jour, il a commencé à vendre tout le meuble de la villa, il me frappait tous les jours comme une bete, à plusieurs reprises j’ai tenté de me suicider, mais j’échouais à chaque fois.
Après cinq ans de souffrance, j’ai eu mon premier bébé : Yacine, il était blanc avec des yeux d’Océan, juste après sa naissance la joie commença de danser dans mon cœur, car je pensais que ma vie va enfin avoir un sens.
Un jour, je suis rentrée dans la chambre de Yacine, en le touchant je découvre que mon enfant avait de la fièvre, son corps brûlait comme une chaudière, Yacine ne bougeait pas. J’ai appelé mon père pour amener Yacine à l’hôpital, mais après deux jours de coma, Yacine a exhalé son dernier soupir, sa mort surprenante m'a fait rentré à l’hôpital de psychiatrie pendant deux mois.
Mon père est décédé un an après, ce jour là , ma vie commença à changer du mauvais au pire, car j’ai perdu le seul support qui me restait dans la vie.
Après la mort de mon fils et de mon père, mon mari est devenu avec le temps un homme fol, il prenait de l’héroïne. Un jour il a fini par me chasser de ma maison, et depuis ce jour là je vis sur les trottoirs comme une vagabonde … » … avec ses derniers mots, la vielle dame reprit ses larmes et après avoir se calmer elle ferma ses yeux et endormait toute la nuit.
Le lendemain, après le petit déjeuner, j’ai amené la vielle dame à la maison des vieilles où elle vit actuellement avec d’autres qui sont rentrés à cette maison à peu près pour la même raison : l’abondon familial.
Tirée d’une histoire véridique
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"Un ami ordinaire ne vous a jamais vu pleurer.
Un véritable ami a eu les épaules humides de vos pleurs". 
