Mes compagnons.
Ce matin les mots se bousculent dans ma tête
Ils me tiraillent m’angoissent rien ne les arrête
Une furie floue qui cherche fébrile à s’extérioriser
Mon cœur lourd pesant palpite pour me martyriser
Je marchais dans la rue murmurant des mots
On me prendrait pour folle merci les normaux
Moi ce matin je suis titubante troublée hypertendue
La raison je l’ignore la question reste suspendue
Il m’a fallu penser à mon stylo mon seul appui
Pour ressortir cette charge le stress de mes ennuis
Et au fur et à mesure que la page blanche se noircit
Je me sens allégée calme ma crainte subite amincie
Désormais feuille et plume seraient mes compagnons
Leur compassion est immédiate sans règles ni conditions
Ils acceptent la douleur improviste la peur et le bonheur
Auto exorcisme écrit reflet projeté purgatoire sauveur.
----------------
MB CANDIDE