Ils nous hantent l'esprit les rêves-déraison.
Que ces nuits de plaisir deviennent familières,
Un réel dominant les mots de chansonnière,
Les bienfaits réunis d'une verte saison.

De l'âme d'autres soifs, de l'espoir fait-maison
Qui nous fait reposer dans le creux des chaumières
Et laisse nos fléaux en rebuts de tanière.
Que la gaîté enfin rejoigne la raison.

Viser bien au-delà de prise de rétine,
De l'avenir brumeux auquel sort nous destine,
Et de l'avant aller, guidés par quelques feux.

Le vaisseau est choisi, d'acceptable voilure,
Le voyage entamé progresse et nous rassure,
Nous voguerons ainsi jusqu'au port victorieux.

A.DIOMAR copr.2004

N.B : J'ai corrigé le dernier vers suivant le conseil d'Eso.