Un crayon pour écrire, non pas pour effacer
Depuis que la porte du passé, est fermée
Des grands enfants dessinent, des souvenirs, qui s'ouvrent à
L'éternité.

Peu importe, la porte
Peu importe, sa porte d'une mémoire laissée.

Enfouie dans des racines d'un arbre d'automne
Gardant encore son parfum de pomme.
Peu importe, la porte
Peu importe, sa porte de feuilles mortes.

Aujourd'hui le courant d'air froid d'hiver, le vent fuyant
Dans les grandes montagnes silencieuses, aux glaciers d'océan
Demain, la neige fondant sous le soleil ardant :
Où l'on entend déjà le premier écho de vie d'un oiseau du
Printemps.

Peu importe, la porte
Peu importe, sa porte tricheuse
Qui rappelle, l'amour du passé
Pressé d'être la couleur de l'été.

Peu importe, d'avoir parfois le coeur
Malheureux, de ce bonheur menteur
Peu importe la porte de l'oubli
Peu importe, car c'est la porte de la vie.

Ne pas se lamenter sur son sort noir bleuté
Puisque les dès de l'existence arrondis par l'usure, sont jetés.

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mes recueils :
1
https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2a2594e4cf.html

https://www.edilivre.com/un-temps-au-dessus-du-temps-2-2a25a45cff.html
2
edilivre /La rapsodie/