Je suis parti pour mieux revenir.
M’échouant là , au bord de ce poème.
L’oasis voit les vagues à venir.
Un mirage sur des flots de je t’aime ?
Par vos regards, par sa chaleur humaine,
Dans cet espoir troublé par l’avenir,
L’onde trille, danse, soudain m’emmène…
Je suis parti pour mieux revenir !
Sur la page, le mal doit agonir.
En découlant, Rêve enfin se promène.
Ivre des mots, l’encre peut alunir,
M’échouant là , au bord de ce poème.
« Vos luths de chœur » m’éloignent du formène.
Un sable chaud semble me retenir.
Quel est donc cet étrange phénomène ?
L’oasis voit les vagues à venir.
Même le temps semble se désunir !
Ce miracle, l’obscur ne le malmène.
Grains de folie ! Soleil semble t’unir.
Un mirage sur des flots de je t’aime !
Aux fils des jours, rayonne la semaine.
Sombre faune, renaît pour t’abonnir !
Les enfants rient, volent vers leur domaine.
Sur vos plumes planent mon souvenir.
Je suis parti…
Marc