Je vous entends déjà , « Ô poète, conte nous une belle histoire,
celle d’un chevalier se battant pour la princesse. »
mais non, je ne vous narrerai pas comment elle se mit sottement dans le foutoir,
se retrouvant ainsi en situation de détresse.
Au lieu de cela, laissez-moi vous conter celle du ménestrel,
qui voulut composer afin de séduire la belle,
mais pour lui hélas, il se montra bien maladroit,
ne maîtrisant son émoi, les malicieux accords sur la mandoline, froissèrent les nobles oreilles du roi.
Il lui fit briser les doigts, puis couper la langue,
mais je vois déjà lectrices et lecteurs vos coeurs qui tanguent,
finalement, tel la pucelle, il fût condamner,
à trépasser sur le bûcher.
Depuis ce temps, ne se pressent plus les troubadours,
devant le roi et sa cour,
même les poètes furent interdit de malice,
c’est pourquoi mes vers vous parviennent sur Oasis.
On dit qu’à la mort du souverain,
le bon peuple entonna ce refrain,
« Le roy n’avait pas l’oreille musicale,
il était si gros que son trône en devint bancal. »
VIDEO ---------------- La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout 00063312-1