QUE DEVIENS-TU ...
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Le temps fraîchit encore au chemin solitaire.
L'hiver peint un exil caché sous ses paupières.
Et mon espoir s'endort en poursuivant sa route,
Que deviens-tu "mon coeur" toi que mon coeur écoute.
De n'avoir plus en moi qu'un repos de misère,
Quelques battements fous quoique je fasse et dise,
A l'appel de ton nom, mon corps "s'emparadise"
J'ai clos trop de saisons aux blessures sévères.
Il n'est d’œil aussi froid qu'un regard d'autrefois,
Quand l'aube ouvrait le ciel poudrerizé de neige
C'est dans cette blancheur cotonneuse d'émois
Que naît le renouveau printemps qui nous assiège.
Son être est en moi, persistant, si tenace
Identique aux saisons qui ne veulent mourir
Et qui n'ont plus qu'un temps pour se faire une place
Je voudrais, j'aimerais demeurer ton désir...
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas