Devant l'âtre
J'ai pu toucher de près cette flamme vivace,
Elle fascine mon esprit en ce calme face à face
Par sa chaleur douce venue du feu de bois.
Au creux de mon épaule tu es tout contre moi.
J'admire cette flambée, le cœur au bord des larmes
Près de l'âtre fumant, dont je hume le charme.
Ses couleurs chaleureuses rousses et blondes à la fois,
Ses volutes vaporeuses me remplissent d'émoi.
Quelques flammèches vives, mirages bien éphémères,
Me parlent de tes yeux aux nuances bleu clair,
Là où puise mon cœur cette forte passion
Qui ne s'est consumée sur la forme, ni le fond.
Quel étrange génie nous a donc abrités ?
Là , devant ce feu, tous deux ensorcelés.
En ce moment précieux est-il face à nous,
Prêt à se dévoiler, discret, à pas de loup ?
Je sens cette onde tendre qui émane du brasier,
Dont la force tranquille ne s'est pas épuisée,
Quand le foyer se fige de sa braise tenace,
Rayonnante d'amour au fil du temps qui passe.
Saumon1
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Mes livres :- La faim d'un rêve, - Le masque angélique et le chemin de Pierre aux éditions Publibook… De l'aurore au crépuscule aux éditions Le Manucrit …