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Rêve décalé .
C’est la blanche toison qui soudain se redresse, Teintant la frondaison des arbres au printemps ; Le verger a changé car voici le beau temps, L’été va revenir, cortège d’allégresse.
Les fleurs poussent partout, bannissant la paresse, Voici le bon soleil absent depuis longtemps Qui revient nous danser sa valse à quatre temps ; La nature renaît en sa douce tendresse.
J’entends le chant du coq, ce gentil muezzin, De sa plume il fait don d’un joli quatorzain Sous forme de sonnet, oh ne vous en déplaise.
Ce beau gallinacé vous offre aussi ses vers ; Mais les voila comptés, c’est le numéro treize, Qui va parachever, enfin mon univers.
Capricorne, le 08/10/2013
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