Cette histoire s'est passée mardi, alors que je revenais de chez ma mère.
Elle était toute menue, presque maigrichonne,
En sortant je la vis, qui parlait au voisin,
Quelques masques en tissus dans le creux de sa main.
En aucun cas, elle ne demandait l’aumône .
Elle expliqua qu’elle avait soixante-dix ans
Qu’elle cherchait du travail, elle en avait besoin,
Je l’observais un moment, et écoutais de loin
Le voisin vint vers elle, lui donna de l’argent.
Puis elle traversa la rue, sonna à une porte,
Celle-ci s’ouvrit mais se referma presque aussitôt.
Je revenais de chez ma mère, montais dans mon auto
La petite dame continuais toujours son porte à porte.
Je fis demi tour et me rapprochai d’elle,
Elle parlait à deux dames ayant l’air très gentilles.
Je m’arrêtai à leur hauteur et à la dame fis signe
Et lui glissai dans la main plusieurs pièces,
Puis je repartis très vite, ne voulant pas la gêner,
J’eus le temps de la voir sourire et dire merci .
Il lui en a fallu du courage pour à ces portes aller frapper
Elle semblait tellement triste, elle n’avait pas choisi.
Je sentais les larmes me monter aux yeux,
Moi qui rêve pour tous d’un monde merveilleux,
Je suis très en colère de voir qu’on ne fait rien
Pour toutes ces personnes qui sont dans le besoin
Pourtant on devrait prendre soin de nos anciens
Qui donnaient même s’il n’avaient presque rien
J’ai honte de vivre dans un pays dirigé par l’argent,
Où l’on ne vit que pour soi, sans aucun sentiment.
Ghislaine Coudert
21.05.2020
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Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur