Libérée . . . à sybilla
Libérée.
Sur un chemin d'errance à l'abri dans son monde
Elle vit recluse loin du bruit de la ville.
Dans sa bulle prison, sa souffrance l'inonde
Quand s'envole la clé dans le temps qui défile.
Elle l'a recherchée en quête d'une trace
Qui s'estompe sans bruit et son ombre s'efface.
Mais dans son coeur scintille une étrange étincelle
Allumant la fièvre de sa flamme éternelle.
Elle emplit le silence éveillant la magie
Où s'abîme son cri voilé de nostalgie.
Quand surgit dans sa nuit le chant d'une présence
Où jaillit un loup noir éclairant sa conscience.
Il a charmé ses jours pour égayer sa vie
Et comble ses peines dans son âme ravie.
Au fond de son désert une oasis est née
Où dans sa source vive, elle s'est longtemps baignée.
Dans l'océan s'étend l'éclat d'une onde pure
En des rayons de joies aux vastes envergures
Qui s'élèvent très loin, dépassant les montagnes
Envolée la douleur, c'est la fin de son bagne.
Pascal.