Viens, que je te conte une histoire
Ça fait longtemps que je n’ai pas fouillé,
Dans ma mémoire, mes enfants sont grands,
Ils n’ont plus besoin de rêves pour dormir
Viens t’asseoir, mon petit bonhomme
Que je me rappelle comment on fait
Pour tricoter mots et images
Et m’emmitoufler de leur douceur
Tu sais, il n’y a pas plus coquin
Qu’une idée qui erre au coin du feu
Ça grésille, ça s’allume comme ça
Puis ça se consume dans les cendres
Les histoires se cachent dans la braise
Faut le tisonnier pour les rallumer
Y’a qu’à regarder de près pour y voir
L’enchanteresse des milles et une nuit
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sylvianni