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     Sous les draps Antarctique
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Expéditeur Conversation
sylvianni
Envoyé le :  1/11/2019 10:11
Plume de platine
Inscrit le: 20/6/2015
De:
Envois: 2014
Re: Sous les draps Antarctique
Un corps sans caresse devient froid et indifférent. Belle et trsite poésie intime


----------------
sylvianni

Sybilla
Envoyé le :  31/10/2019 21:44
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95088
Re: Sous les draps Antarctique


Bonsoir Sylvano,

Superbe poésie qui porte à réflexion !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Tolkien95
Envoyé le :  31/10/2019 16:39
Plume d'argent
Inscrit le: 26/9/2015
De: Val d'Oise
Envois: 239
Re: Sous les draps Antarctique
Très joli raccourci d'une désunion des corps et d'un refuge dans l'esprit. Bravo !!


----------------
L'homme est le rêve d'une ombre

(vers 135-140 des Pythiques de Pindare, le prince des poètes).

sylvano
Envoyé le :  31/10/2019 15:31
Plume d'or
Inscrit le: 25/2/2012
De:
Envois: 854
Sous les draps Antarctique
Sous les draps Antarctique de ce lit quotidien,
se glisse une Joconde à la beauté tranquille ;
à ses côtés un corps, monotone refrain,
se prépare, impatient, à viser dans le mille.

Le visage glacé par l'oubli des caresses,
elle se tourne, ouvre un livre et commence à pleurer ;
quand il vient se coller en bordure de ses fesses,
les pages comptent le temps que cela va durer.

Va et vient qui s'annonce au rythme silencieux
d'un souffle masculin, servi à la cuillère ;
c'est un nouveau chapitre, ô combien ennuyeux,
qui force le printemps à se perdre en hiver.

Elle attend que l'instant la conduise autre part,
n'importe où, loin d'ici, dans un autre bouquin...
Car elle connait trop bien les mots de cette histoire :
il ne se passe rien du début à la fin.

Puis elle baille en cachette pour ne pas froisser l'homme
qui s'agite vainement au-dessus du ravin
et qui pense bêtement que pour se rendre à Rome,
il n'existe sur terre qu'un unique chemin.

C'est alors que jaillit l'encre décolorée
qui libère le poème de sa plume indigeste ;
elle se lève attrapant un mouchoir en papier
pour sécher ses paupières et se laver le reste.
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