( Le ciel, non plus que moi, ne peut y consentir. )
L'autre, pour être un diamant, aux yeux de flamme,
Il sème, en contemplant, l’amour dans les âmes,
Donne aux cœurs, et voile le soleil et le jour :
Sous votre ombre, deux soleils en la sphère d'Amour.
Car, si l'un est jumeau, Ã votre Aurore vermeille,
L'autre, en son teint plus doré, a votre beauté pareille
À l'étoile de Vénus, son regard qui doucement luit
Quand le soleil tombant, dans les ondes s'enfuit.
Sa silhouette légère, est vêtue d’un juste corsage,
Semble être ce corps, s’élevant dans un mirage ;
Ses lèvres sont de corail, et m’y attardant,
Entre son plaisant sourire, et l’ivoire de ses dents,
Son corps nu respire et s’embaume, d'une haleine
Plus douce que la rose, votre image et si aérienne
D'une passion, où l’amour sur son visage se peint.
Je vois les étoiles, qui éclairent son teint,
Où l'Amour, ardent entre mille étincelles,
Semble être un chaos brillant d’étoiles des plus belles,
Quand une nuit votre corps, éclairé de flambeaux,
Étoiles jalouses, d’amours des plus beaux.
Lorsque tout ce corps, dans l’onde, ondoie,
Que sa chevelure, ressemble à une toison de soie.
Car enfin, elle paraissait être, une sainteté des cieux.
Mon âme, pour la voir, écarte tous mes yeux;
Et ravissant à cette nudité, sa beauté extrême,
Se retrouve, en moi, et se perd en soi-même.
Las, ainsi je me perds en elle, quoique pensé.
De s’aimer tous deux, n'est-ce pas nous offenser ?
Laisser par le désir, prendre l'autre, est-il possible
Serait-ce ! Aimer, devint un crime irrémissible.
Sommes-nous tous égaux devant l’amour, et la foi ?
Las ! Je n'aime ton visage, tes lèvres, et toi.
Tous deux pour nous sauver, abandonnèrent la vie.
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