Alice ... tu me rends fou
Au temps qu’il ne fera jamais,
Aux printemps, aux juste-Ă -temps, aux contretemps,
Suspendus,
Entendus, aux calices, non bus, Ă la lie.
Oui, toi,
Etends et détends tes vêtements,
Au temps d’hier, de nulle part,
Au vent de la malice, sûre et alysse,
Sur les cives factices.
Au temps qui
Coule et s’écoule au fil du blocage,
Sans âge ...
Oui, toi,
Ressors enfin
Ce lapin sans gousset, qui
Bon prince, ne glousse,
Et ne pince-nez
Sous les gousses des branches gourmandes,
Des racines envoûtantes,
Enterrées, atterrées.
Alors, oui, Ă©chappe-toi
Sur les troncs droits tordus des feuilles chlorophylle, qui
Dans les herbes pleines d’arômes, belles et bonnes,
Des belladones, se donnent
Encore ...
Alors, toi, oui mon amour,
Mon Alice,
Donne une seconde au lapin,
Donne une minute au chat,
Mais ne donne ton temps Ă personne ...