La Chouette m'attendait
La Chouette m'attendait ; devant lui faire honneur
Je n'eus pas le loisir, ni la pêche ni l'heur
D'en découvrir en si peu de temps les secrets
Elle est si bien cachée dans son coin de forêt
Qu'il m'eut fallu, de nuit, des crayons de couleur
Te lisant mon ami, j'entrevois des lueurs
Et ne regarde plus dans le rétroviseur
Pour nos futurs duels enfin me tenir prêt
La Chouette m'attendait
C'est vrai Tony, ton vin, j'en ai bu de meilleurs
Nous réglerons l'affaire en honnêtes bretteurs
à combler mon retard je veux me concentrer
Restant pour le moment de rondeaux tutoyeur
Me sachant elle aussi fidèle rimailleur
La Chouette m'attendait
Keraban 10/06/2020
(C'est une réponse aux vers d'Antoine : « Mais où t’es-tu fourré ? »)
Mais où t’es-tu fourré partenaire introuvable,
Semblant pourtant tenir un moral increvable ?
Sors enfin de ton trou, sans jouer le surpris,
Et prouve à ces gens bons que tu les as compris.
Cette attente infernale est bien sûr invivable !
Reviens donc parmi nous; un fugueur n’est coupable
Que si le Parlement trouve son cas pendable.
Remarque ici, l'Ami, le monde est fort épris !
Mais où t’es-tu fourré ?
Mon petit doigt me dit que pour te mettre à table
Il te faut du dit vin qui soit au moins buvable.
Je retourne au caveau redoutant ton mépris
Pour t'avoir mis un jus qui nous a, las, surpris.
Cela ne valait pas ce silence irritable :
Mais où t’es-tu fourré ?
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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