Coquerets, alkékenges, amours en cage,… prisons de femmes
Dehors il fait soleil
Ce n’est rien que le soleil
Pourtant les femmes le regardent
Et après elles chantent
Moi, je ne sais rien du soleil
Je ne connais que la mélodie de l’angeÂ
Ou le sermon brûlant du vent ultimeÂ
Je sais hurler jusqu’à l’auroreÂ
Quand la mort se pose et se dénudeÂ
Au travers de mon ombre.
Moi, je dépose des larmes au-dessous de mon nom
J’agite des mouchoirs dans la nuit
Et des navires assoiffés de réalitéÂ
Dansent avec moi
Moi, je dissimule des clous pour meurtrir mes rêves maladesÂ
Oui, dehors il y a le soleil
Et moi, je me suis habillée de cendres
Â
Traduction et adaptation par Cavalier, d'après Alejandra Pizarnik. Las aventuras perdidas. La jaula.
Marco Cazzato