La lycose se hisse, au regard de la mort
Jusqu'au plafond-damnier de Maldoror
À la fontaine, coule la sève des mots
Observant l'heure, je chante faux.
Partie de fièvre et le triangle dort
Sur la soie d'air, dérivent des accords
Je vais, moderato, au seuil des murmures
Repeindre en vers ma vaine tessiture.
Accords des "on", prononcés au-delÃ
Du matin clos des pinailleurs, grivois
Je passe en "off", itinérant, inné
Pour canceller les lieux mémorisés.
Que s'ouvrent les pensées, au cœur d'encens
J'éclate l'art, au tain, des yeux nitescents
Le point se fait des ires et des couleurs
Sur la ligne effilée, au feu de la douleur.
L'angle des lèvres se rêve, à l'horizon
Écartelé de rire, au coupable prénom
Dans le miroir fongueux, où je m'intériorise
L'avenir est létal et la femme est exquise.
L'heur divin se perd en quelques rimes
Cueillant la balsamine, je ravive l'intime
Du poème, du soufre, du poison, où se crée
Le révérend parfum de la nuit imposée.
J'entaille le corps d'un monde coercitif
Sans la résipiscence de quelques fous, passifs
Que ma tête sèche, à la plume céleste
D'un lai obscur, d'une chanson de geste.
La perfection vague, dénouée des soleils
Amène la lumière au tueur qui s'éveille
Je minimise l'écho des chuchotis prégnants
Des affres casuelles de l'endormissement.
Mon amour déflorant l'infini soupirant
À la bouche du rêve qui baigne dans le sang
Ce triangle vital d'une étoile, apparue
À la saison bruineuse qui se promène nue...
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...