Il pleut, il pleut, bergère... (Le "P'tit Cholardais Magazine").
Koukou'céki ?
Un p'tit garçon va voir son père pour lui demander quelque chose. Mais le père est avec ses 3 copains, tous assis autour d'une table et grogne :
— Tu n'vois pas que nous tapons le carton ! Alors va jouer ailleurs !
Le p'tit se met à renifler et file voir sa mère pour se faire consoler :
— Papa "tapon, tapon" ! Larmoie-t-il.
— Allons, dis la mère, tu sais bien que ton père n'aime pas être dérangé quand il tape le carton avec ses copains de belote. Va plutôt te préparer. Nous, on va aller acheter des bonbons.
— Ouais ! S'écrie le gosse tout excité.
Et sur le chemin, il veut imiter son père pour se moquer. En voyant une voiture passer, il la pointe du doigt en criant "tapon, tapon". Puis, devant un chien qui trottine il répète "tapon, tapon" et ainsi devant tout ce qui passe devant lui. A un moment, il aperçoit un oiseau échassier dans le ciel :
— "Tapon, tapon" ! s'égosille-t-il en pointant son index.
A ces mots, l'oiseau échassier
freine des 4 f... (pardon) freine des 2 pattes et fond droit sur le gamin. Lorsque l'oiseau a les 2 pattes sur terre il s'avance, très, très en colère et les 2 ailes posées sur les hanches, il se plante devant le p'tit garçon en hurlant :
— Héron, Héron petit pas tapon !
Voilà , voilà . Alors à plus...
... peut-être.
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« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
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