Jeunes des villes ,"pauvres mecs"
Nous n'avons pas connu
Les nuits de Saint-Ex
Ni les chaleurs de Camus .

Et maintenant dans ce désert de ferrailles
Au milieu de glaces et de chairs molles
Nous allons renouer d'éternelles fiançailles
Nous arrêter dans nos étreintes folles .

Vous seuls suppliciés ,vivez
Attendant un avenir incertain .
Lorsqu'on vous aura enfin achevés
Un sourire éclatera dans le lointain .

Sans abris , sans ressources
Dans la misère vous resplendissez .
Le Beau et le Pur sont vos richesses
A l'abri sous ces cartons entassés .

Des cathédrales de barricades
Protégeront notre dieu Liberté
De tout l'enfer de ce monde ,
L'amour et la raison en elles emportées .

Jeunes des villes ,"pauvres mecs"
Nous n'avons pas connu
Les nuits de Saint-Ex
Ni les chaleurs de Camus.....

Un beau poème, les jeunes déscolarisés ou non scolarisés ont un présent et un avenir bien difficiles.

Bravo de le rappeler.

Bonjour Gigi,

Une belle poésie décrivant bien ces états de fait !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

une bien triste réalité

c'est un état de fait que ceux qui gouvernent le monde encouragent

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/

Triste réalité pour un futur sans avenir.

Mes amitiés

Michèle

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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.

Bonjour, triste portrait de la société

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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