Devenons, cet orchestre symphonique,
Ce fil, harmonique, le lien qui nous font,
Nous aimer, en cette vibration unique.
Ce La, Majeur, Toi, l'archet, Moi violon
Composite, Chœur d'Amour fait d'eux,
Cet entier, support de notre partition.
Ce solo, jouons le, Ã nos deux mains.
Toi, pour n’être qu'en notre, à venir,
Émoi, pour naître qu'en notre devenir.
Toi, pour naître qu'en notre avenir,
Et moi, n’être quand, notre deux venir.
Ne deviens jamais, l'universel du dernier expire,
Sois l'accord de l'unis vers celle en ce premier
Inspire, deviens ma respiration, Nuit sublime,
Pour Naître en ce que serait le Jour en ma vie...
La mélodie de ce pur Bonheur, le prélude
De nos envies, requiem de ses gouttes de rosées,
Qui baptisent de notes, Do, pure, la rose fraîche
d'un léger bruissement de leurs ailes, caresse
Adoucissant son cœur, le rendant cette pierre
De Péridot, en répandant sur sa vie intime,
Notre solo, imperceptible symphonie en vos ouïes,
Scellant l'anneau, en cette dernière danse éphémère,
Valse en milles temps, le cercle Disparu de ce poète,
Debout Capitaine enchanté, porte en tes lèvres
La flûte, Oh ! de La, l'horizon du poème de notre destinée.
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