Fièvres . . .
Fièvres . . .
Quel silence a plané dans le flou du miroir
Où s'est évanoui le chant de ton absence.
Ton regard a voilé ma présence en errance
Qui brisera la glace où se fige l'espoir ?
Nos marches s'enlisent aux nappes du brouillard
Où mon coeur s'engourdit de froide nostalgie.
Aux jours noirs de tristesse un vent de léthargie
Projette dans le soir ton feu en étendard.
Quand j'attends ta présence où s'éclairent mes plaintes
Qui saignent de mon âme en un flot égaré.
Mais où es-tu passée, ô mer de liberté
Dans ces lames tu fuis, envolées nos étreintes.
Ma détresse a vidé mon âme emprisonnée
Et je poursuis ta flamme égarée dans le noir,
Sur des chemins trompeurs, j'ai cru t'apercevoir,
Serais-tu l'illusion qui trouble ma pensée ?
L'horizon s'étiole aux vagues de l'ennui
Où leurs larmes se noient au ciel de mon enfance.
Je n'ai pas su t'aimer, océan d'innocence
En ses rouleaux je nage où a plongé ma nuit.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.
Ce poème sera dans mon quatrième recueil : Et veille en hommage à la Cathédrale Notre Dame de Paris environ 100 Pages.