QUAND JE NE VERRAI PLUS
Quand dans mon beau pays je ne verrais plus
tout ce qui en fait son charme, sa grandeur;
de notre façon de vivre enfuie, disparue, exclus
pourtant je veux y croire encore, naïveté, candeur.
Adieu jolis, gais oiseaux, hirondelle gazouilleuse
les papillons devenus rares, vers luisants éteins;
hérissons, serpents écrasés, fouine vadrouilleuse
escargots, abeilles tués, par les pesticides atteints.
La main-d'Å“uvre un luxe, agriculture moderne
la profession euthanasiée, néant rapport et pécune;
pêcheurs, bateaux gros, petits en vente, balivernes
laborieux commerçants indépendants, l'infortune.
Notre histoire française ignorée, remaniée
étudiants diplômés, années d'études pour rien;
instits, profs bafoués sans discipline, désemparés
rétablir l'ordre impossible, à devenir voltairien.
Les avantages enfuis, interdits apéros, bon repas
refaire le monde au comptoir du café du commerce;
répression sévère, amendes au moindre faux-pas
ordinateurs, tablettes cette habitude bouleverse.
L'évolution nous promet un avenir fabuleux
à la prévoir tout le monde rame lamentable;
nos habitudes du travail, festives, nébuleux
une fin de civilisation, sans doute indéniable.
Le monde a déjà subi des changements périlleux
on arrive à un tournant, les fautifs? Nous!
LE TROUBA D' OC
Janvier 19
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la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...