« La nuit de mai » (Pastiche d'A de Musset)
(Première partie, à suivre ces prochains jours)
MUSE
Poète, veux-tu bien me lire, un court instant
Sais-tu comme j'aimais ta poésie du temps
Où tes rêves, plus forts que tes maux d'aujourd'hui,
Comme de doux serments accompagnaient mes nuits.
Resteront-ils ferments de ma vie berrichonne
Quand en musique aussi Frédéric m'abandonne ?
Pour t'aider à guérir des cris de tes douleurs
Demain viendrai te voir à la Cité des Fleurs*
POèTE
Cette missive, Muse, m'émeut, et te répondre
Est chance inespérée et je sens mon cœur fondre
Tu sais, j'en ai pleuré, tant j'ai confiance en toi
Oui, je veux t'écouter, bienvenue sous mon toit.
Sont tant de jours bénis où la plume féconde
Se joue de l'agonie des grands de la Rotonde
Je me suis moqué d'eux, je n'ai aucun ami
Dans leur rangs, ces furieux, vieux de l'Académie
« Cité des Fleurs », boulevard Arago à Paris, où je fais vivre le poète.
Keraban (Jeudi 11 mai 2017)
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
Lire plusieurs de mes livres : récits, roman, polar, essai, poèmes :
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