Ô larme minutieuse, d'un parfait arrondi
Tu brilles à mon orée et malgré tout tu trembles
Naufragée tu résistes au cauchemar de ma vie
Effondrée de tomber meurtrie par l'ensemble ...
De ce moi dérobé, de mes chutes sans fin
Aux rancœurs effrontées habillées de la veille
A ce sanglot du cœur qui d'amour n'a plus faim
Brisant les S.O.S. par le cul des bouteilles ...
Telle une barque qui divague sans nul à la proue
Je rame en compagnie de mon unique souffrance
Même la lune m'épie et semble faire la moue
Je la rencontre amère mais d'égale errance ...
Je m'absente de moi, débarque à la marée
Sur la plage aux regrets sont mes galets rouillés
Que j'entasse et concasse afin d'oublier
Ce que je suis, j'étais et demain je serai ...
Et j'hurle mon silence aux rives anonymes
A l'instrument du temps qui ne m'a pas permis
De m'apporter douceur même petite, même infime
Pour un peu de tendresse j'aurai pu être en vie ...
pensées tendres et douces petit frère de larmes ...
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C'est beau d'être seul(e).
Être seul(e)ne signifie pas être solitaire.
Cela signifie que l'esprit ne vit pas sous influence et qu'il n'est pas pollué
par la société.
[Jiddu Krishnamurti]