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     Au-delĂ  du vent
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Expéditeur Conversation
ameliamo
Envoyé le :  28/4/2010 8:17
Plume de satin
Inscrit le: 20/4/2010
De: Bucarest, Roumanie
Envois: 39
Au-delĂ  du vent
Il faisait déjà nuit. Dans le champ, une femme courait avec une bouteille de vodka sous le bras. Elle serrait de toutes ses forces la bouteille sous son bras replié. Sa main était cramponnée sur le goulot de la bouteille, tout près du bouchon ; son bras était déjà engourdi. Le liquide dans la bouteille se balançait à chaque pas. Les pas d’Eva se balançaient aussi parmi les sillons de la terre ; ils allaient vers l’endroit où se trouvait la tranchée du village. Les yeux d’Eva ne regardaient pas dans cette direction, ils regardaient vers la terre. Ses pieds trébuchaient sur des boules de terre ; les boules sautaient et se brisaient. Et la boule de sa poitrine sautait, mais elle ne se cassait pas, du moins, pas encore. Son cœur voulait s’échapper de la serrure des côtes et s’enfuir. Ses pensées étaient un labourage neuf sur une terre vieille, la terre de son village natal.
Pourquoi était-elle retournée ici ? Elle-même ne pouvait pas comprendre. Parce qu’elle était une idiote, bien sûr ; c’était le seul motif pour lequel on pouvait expliquer ce voyage absurde, initialement sans but précis, mais qui, finalement, se terminait ici. Si toutefois elle eût été ivre morte, qu’elle fût allée directement chez Jean. Que croyait-elle donc qu’il se serait passé ? Qu’elle serait reçue avec des fleurs ? Que lui aurait-il dit ? « Bienvenue, je t’attendais.» Oh mon Dieu comme elle était bête! Jean, le seul souvenir de sa vie, clair comme de l’armagnac. Le seul souvenir qui ne disparaissait pas quelle que fût la quantité de vodka qu’elle ingurgitait. Son lieu préféré, c’était sa bouteille de vodka. Là, elle se sentait bien. Là, tous ses problèmes se dissolvaient toujours, dans un vertige agréable suivi d’un sommeil profond et sans aucun souci.
La Vieille lui avait enseigné de croire dans les contes de fée. Ils pouvaient être soit bons, soit mauvais, ces contes. Combien de fois la Terre avait-elle tourné après son départ d’ici ? Qui pouvait le savoir ? La terre tournait toujours trop vite et elle s’enfuyait sous ses pieds.
En haut, la Lune était suspendue aux étoiles. En bas, le champ n’avait pas à quoi se suspendre ; peut être juste à la nuit. Eva s’arrêta là où se trouvait autrefois la tranchée du village ; il n’y avait plus maintenant que deux berges effacées. L’herbe était sèche, les fruits des chardons mûrs ricanaient tout jaunes dans les buissons hirsutes. Ces fruits avaient aussi des épines où s’accrocher ; et s’il n’y avait rien, ils s’accrochaient au vent. L’esprit d’Eva s’accrochait au passé. Le passé était plein de morts ; les uns étaient des morts véritables, les autres en attente, mais ne faisaient pas partie de ses pensées.
Le vent secouait les vapeurs de vodka, il chassait le sommeil d’Eva. C’est ici que c’était… se dit Eva. Ici, c’était la hutte de la Vieille, un peu plus loin la chaumière de la mère Tina. Il ne restait rien en dehors des chardons. Les chardons avaient toujours été ici. Eva tenait le châle à demi froissé dans sa main droite. En le regardant elle comprit que c’était son ancien châle, celui qu’elle avait perdu parmi les feuilles sèches de cet arbre étrange, dans ce vieux parc situé très loin dans l’espace, très loin dans le temps, dans sa jeunesse. Une jeunesse dont il lui semblait qu’elle n’avait jamais existé. Elle serrait les franges entremêlées entre ses doigts. Ses doigts qui essayaient de se libérer. Son esprit libre des vapeurs de vodka comprit enfin que c’était Jean qui avait crié après elle à la gare. Mais, Eva ne comprenait pas comme son châle était arrivé chez Jean ?!
Jean ne reconnut pas Eva quand elle frappa à la porte. Il ne la reconnut pas et ne la laissa pas parler. Il la chassa, la menaçant de ses deux gros chiens de garde qui aboyaient au-delà de la clôture de sa cour:
- Va t-en d’ici sale mendiante! Pourquoi es-tu venue là ? Va t-en sinon je lâche mes chiens sur toi ! Ici, ce n’est pas un asile pour les pauvres.
C’est ainsi qu’il lui parla. Mais comment Jean avait-il obtenu ce châle qui lui appartenait?
Eva mit son visage dans le châle et pleura. Elle-même ne comprenait pas comment elle s’était mise à pleurer pour de vrai ! Depuis longtemps ses larmes ne servaient que par complaisance, pour provoquer la pitié et obtenir des avantages.
Ses larmes mouillaient le châle et réveillaient de vieilles odeurs : parfums des fleurs d’acacia mais aussi des odeurs fades d’alcool, du feu de mauvaises herbes.
Eva se réveillait. De quoi se souvenait-elle ? Du vertige qui s’était installé dans sa tête, quand elle vit les lumières de la ville. Cette ville splendide. Elle eut l’impression d’être arrivée au paradis. Un paradis noir, bruyant, mais scintillant. Elle n’avait rien vu d’autre en dehors de la nuit, tout le temps qu’elle était restée dans la ville. Seul le jour de son départ était un jour ensoleillé, et elle avait vu l’aéroport. Jusque-là, elle était venue dans le fourgon de police, qui n’avait pas de fenêtres. Ni même dans la chambre ou l’avait tenue enfermé madame Claude, il n’y avait pas de fenêtres. Quel âge avait-elle quand elle était arrivée là ? Peut être quatorze ans, ou pas tout à fait.

Les dents luisantes de madame Claude repoussaient ses grosses lèvres siliconées. Madame Claude souriait. Sa bouche souriante était comme une tranche de melon rouge avec des semences blanches. Elle éclatait de rire à l’oreille d’un monsieur assez mûr, en parlant d’Eva :
- Comme elle est mignonne, cette petite roumaine! Elle est très jeune. La plus jeune parmi toutes mes filles.
Les yeux du monsieur luisaient comme une flamme de briquet, ils tournaient en rond et s’élançaient, gourmands, sur le décolleté d’Eva puis plus bas, de plus en plus bas.
- Oui, oui… confirmait le menton du monsieur, comme une assiette cassée, et son nez se poussait vers l’avant. Sa langue crachait de la salive.
Madame Claude n’était pas française, mais madame Claude avait des papiers. Eva n’avait pas de papiers, Eva était une affaire. Elle devait être cachée aux yeux de la police. Les yeux de la police étaient vigilants ; ils farfouillaient partout.
Eva était enfermée dans une chambre au sous-sol, où il n’y avait pas de fenêtres. Seule une lumière rougeâtre s’écoulait par le plafond sur le rouge de la literie. Des miroirs noirs bâillaient aux murs. Comment en était-elle arrivée là ?

La terre sèche et poussiéreuse lui collait aux mains. Ses mains étaient mouillées ; Eva avait essuyé ses larmes. Son visage était taché de terre et était devenu noir comme elle. Le noir de la nuit opprimait son cœur, essayant de le sortir hors de sa poitrine ; ses côtes à nouveau l’en empêchaient. Où pouvait-il aller maintenant ?
Eva retira le bouchon de la bouteille. Sa main tremblait et la bouteille aussi. Elle porta la bouteille à sa bouche et but. Elle n’eut pas besoin d’avaler ; la vodka se débrouillait seule, elle connaissait bien la route. Eva s’allongea par terre. La Lune la couvrit de l’ombre d’un buisson de chardon. Elle n’était plus là ; la terre ronflait en sourdine.
Elle était redevenue une petite fille aux cheveux en étoupe, qui jouait au milieu de la route dans la boue. Ce n’était pas une route, c’était une sorte de tranchée qui s’écoulait entre les chaumières. Après chaque pluie, l’eau s’accumulait. L’eau devenait de la boue. La boue séchait et devenait poussière. Poussière, tout comme les rêves de ceux qui habitaient là ; mais ça ne les empêchait pas de rêver. Leurs rêves étaient simples : ce n’étaient ni des jardins, ni des échelles d’argent pour monter au ciel, mais de la nourriture et de la boisson jusqu’à satiété. Le sexe était gratuit et facile à trouver.
Eva ne jouait pas seule, il y avait aussi Jean. Jean n’était pas des leurs ; ses parents avaient une maison au centre du village. Les parents de Jean avaient une maison, pas une hutte. Après la pluie, Jean venait ici pour jouer. Il n’y avait que dans la tranchée où l’on trouvait autant d’eau. Ils frappaient l’eau de leurs pieds et riaient. Des gouttes sautaient sur leurs visages et là où elles avaient ricoché, se formaient des croûtes tendres. Pourquoi les appelait-on ainsi, alors qu’elles piquaient !
La hutte d’Eva était à demi creusée dans la terre. Quand tu mourras tu seras déjà à moitié enterrée, blaguait souvent la Vieille. Une vieille femme habitait là, ainsi nommée par le village tout entier. C’est elle qui avait trouvé la mère d’Eva dans le champ, malade de faim et enceinte. Elle l’avait prise chez elle et l’avait soignée comme sa propre fille. La femme ne savait pas qui elle était ni d’où elle venait ; elle ne savait rien et ne parlait pas. Elle regardait seulement au loin, au-delà des hommes, au-delà du vent, peut être vers quelque part, ou alors nulle part. Eva était née dans la hutte.
Un peu plus loin, se trouvaient quelques chaumières. Elles n’étaient pas creusées dans la terre, elles étaient à la surface, collées par de la boue et de la bouse au terrain. Devant les chaumières on faisait un feu de bois et par-dessus on posait une sorte de chaudron pour préparer la nourriture. Non loin de là, il y avait une forêt d’acacias où l’on volait des branches et des rameaux de bois. Les enfants jouaient tous dehors et le soir ils se regroupaient autour du feu fait par la Vieille. On mangeait du maïs volé. Les grains de maïs éclataient sur les braises, les bouches des enfants étaient pleines de cendre. La Vieille leur racontait des contes de fée avec des princes et des sorcières. Ses deux dents de devant remuaient en même temps que sa langue quand elle ouvrait la bouche, mais les enfants n’avaient pas peur d’elle, la Vieille était une bonne femme et ils le savaient.

La mère d’Eva avait un comportement bizarre quand il faisait clair de lune : elle commençait à hurler comme un loup. Les gens disaient que, probablement, c’étaient les loups-garous qui l’appelaient et auxquels elle répondait. Sinon, elle était tranquille, elle restait au fond de la hutte et filait la laine. La Vieille avait enseigné à Eva à tordre le fil. Elle filait la laine en fils si fins qu’on aurait cru qu’ils étaient en soie. Pour cette raison, de temps en temps, les femmes du village lui apportaient de la laine; plus spécialement, celles qui étaient à la recherche d’un époux. Elles croyaient que ces fils de laine, si fins, si beaux, avaient des pouvoirs magiques.
Avec le temps Eva grandissait. Ses jambes s’élevaient hors de la boue, comme celles de la cigogne. Mais elles ne ressemblaient pas à celles de la cigogne, elles étaient belles.
D’un reste de laine, sa mère lui avait fait un châle. Parce que la quantité était insuffisante, elle avait filé la laine si finement qu’elle ne se voyait que dans la lumière, quand le jour brillait. Ce châle était la meilleure chose qu’avait faite sa mère. Elle l’avait fait pour Eva et pour cette raison il gardait l’amour de sa mère imprégné en lui.
La Vieille avait fait le feu comme d’habitude. Les enfants s’entassèrent très vite autour. Ils savaient que la vieille leur raconterait un conte de fée ; peut être y aurait-il la reine du feu. Mais brusquement, le ciel commença à tourner autour de la lune, comme un chien noir après sa queue. La lune disparut et le noir dévala, roulant depuis le haut. Il était si lourd que la Vieille ne pouvait le soutenir de ses épaules. L’air lui bouchait les narines et la bouche et une griffe acérée lui perforait la côte gauche, l’enserrant. La douleur était rouge et brûlait comme le feu. Un feu qui en dégringolant, jetait des étincelles, des étincelles qui devenaient des étoiles filantes. Les flammes lui firent rapidement un vêtement ; la braise lui confectionna un trône et la lumière du feu dorait son visage. C’était comme l’image de ces contes de fée que leur racontait la pauvre vieille. Les enfants croyaient en secret, déjà depuis longtemps, que la Vieille sortait tout droit de ses contes de fée. Les enfants criaient : la Vieille est la Reine du feu. La Reine du feu est venue au milieu de nous.
Les gens se précipitèrent pour la retirer. Elle fut enterrée dans le champ. Les enfants ne crurent pas à sa mort ; ils crurent qu’elle était partie dans son royaume souterrain. Ils en parlèrent entre eux, encore pendant longtemps.
La mère d’Eva resta là, tout près du tombeau, et hurla de nouveau comme un loup. Elle disparut après cette nuit. Ils la cherchèrent partout mais en vain. Elle avait disparu, comme si elle n’avait jamais existé. Un paysan qui était dans la forêt d’acacia pour voler du bois, leur dit avoir vu un loup s’enfuyant parmi les arbres. Une sensation de froid l’envahit, le glaçant jusqu’à la moëlle des os. Tous pensèrent aux dragons et ils prirent peur.
Eva fut placée chez une femme qui s’appelait la mère Tina. Elle avait beaucoup d’enfants et un de plus ne changeait guère les choses ; d’autant plus qu’elle avait besoin d’aide dans les travaux domestiques de chaque jour. Dans la maison de la mère Tina il n’y avait que des lits où tous s’entassaient pour dormir : son mari et elle, les enfants et dorénavant Eva.
Eva et Jean ne jouaient plus dans la boue. Ce temps était passé. D’autres enfants la frappaient de leurs pieds. La boue était indifférente à ceux qui la frappaient, elle ripostait avec des gouttes. Ce temps de l’enfance était passé pour Eva ; le temps du travail avait commencé. Là où se trouve la pauvreté quand quelqu’un est sans feu ni lieu, celui-là doit travailler pour chaque petit morceau de pain. Jean allait aussi au champ ; le champ a toujours besoin de laboureurs. Eva se faufilait par un jardin planté de pommiers, puis parmi les mais, en le guettant comme un chat. Quand Jean était seul, elle s’approchait, lui offrant des pommes volées du jardin. Jan était tout le temps affamé ; il mangeait gloutonnement et il lui disait en clappant :
- Ne peux-tu pas apporter autre chose ? Peut être du pain et un morceau du lard. Il parlait la bouche pleine de la chair blanche des pommes, tandis que ses yeux brillaient d’envie.
Le soir, quelquefois, Eva allait dans la forêt d’acacia, espérant y rencontrer sa mère. Mais cela n’arriva jamais.
Arriva Titi le Chef, le frère de la mère Tina, celle qui a reçu Eva dans sa maison. Il avait les cheveux coupés ras, et le visage dur de l’homme qui a fait de la prison. Il regarda la fille très longtemps, comme s’il s’agissait d’une génisse exposée au marché. Il ne lui dit rien, mais pendant la nuit il s’en fut chuchoter avec sa sœur et son beau-frère dans le jardin :
- C’est la fille dont j’ai besoin ! Je vous paye bien pour elle.
- Je ne te la donne pas, se précipita sa sœur.
- Tait-toi, femme, ne sois pas idiote ! Intervint son mari. Nous somme pauvres et nous avons besoin d’argent. Continua t-il, en pensant aux nombreuses bouteilles de boisson qu’il pourrait s’acheter au bistro. Sa gorge remuait toute seule et il engloutissait de plaisir.
- Que fais tu d’elle ici ? dit Titi le Chef à la mère Tina, sa sœur. Ca va faire rapidement des mioches et sans époux. Je bien connais ces sortes de femmes. Ses yeux scintillaient comme ceux d’un chat. Que feras-tu si elle vient, un jour, enceinte ? Tu la garderas encore ?
- Cela n’arrivera jamais ! C’est une fille sage.
- Une fille sage aujourd’hui !? Depuis quand as-tu vu ça ?
- Peut ĂŞtre que je la marierai.
- La marier, et avec qui ? Qui se marierait avec une pauvresse comme elle ?! Peut ĂŞtre un gitan. Et crois-tu que ce sera mieux ?
- Non, je ne sais pas !
- J’ai raison, n’est-ce pas ? Je suis entré dans une bonne affaire. Je vous donne de l’argent pour elle.
- Mais elle n’a que treize ans et demi, - essaya pour la dernière fois la mère Tina.
- Elle est très jolie cette fille, et ces petites, on en cherche. Bien, je la prendrai avec moi la prochaine fois que je viendrai ici.
A partir de ce jour le mari de la mère Tina regarda plus attentivement Eva. Elle continuait de voir Jean dans la forêt d’acacia. Ils ne se regardaient pas. Les feuilles des arbres tremblaient sous l’effleurement du vent, les yeux d’Eva tremblaient sous ses paupières, son cœur tremblait dans l’enveloppe de sa poitrine et ses doigts tremblaient, quand ils touchaient ceux de Jean. Leurs bouches ne disaient rien, ils mangeaient des pommes.
Un peu plus tard, un soir, Eva avait rencontré Jean dans la forêt. Jean était fâché. Eva ce soir-là ne lui avait rien apporté à manger ; et comme à son habitude, il était affamé. Pourquoi diable la rencontrer, s’il n’avait aucun profit ? Elle lui avait promis des galettes à la citrouille et ne lui avait pas même apporté un petit morceau de citrouille cuite. Il boudait et il ne consentait que difficilement à lui tenir la main. Le mari de la mère Tina se tenait caché dans le noir, lui aussi sur les traces d’Eva. Jean partit rapidement, se hâtant de rentrer pour dîner. Lorsqu’Eva arriva tout près de la chaumière déserte, le mari de Tina l’attrapa et la tira à l’intérieur.
à suivre …
Amelia Mociulschi
Honore
Envoyé le :  2/5/2010 10:42
Modérateur
Inscrit le: 16/10/2006
De: Perpignan
Envois: 39531
Re: Au-delĂ  du vent
Triste histoire qui je crois est celle de beaucoup d'adolescentes trompées par leurs proches et vendues sur le marché du sexe.
HONORE
sudiste1
Envoyé le :  18/8/2015 22:22
Plume de platine
Inscrit le: 10/3/2011
De:
Envois: 5194
Re: Au-delĂ  du vent
Que d'Ă©motion!
hervegosse
Envoyé le :  8/9/2015 9:59
Plume de soie
Inscrit le: 20/8/2011
De: PARIS
Envois: 173
Re: Au-delĂ  du vent
un très beau texte sur l'humanité noire.

Amitiés

Hervé


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ameliamo
Envoyé le :  8/9/2015 18:58
Plume de satin
Inscrit le: 20/4/2010
De: Bucarest, Roumanie
Envois: 39
Re: Au-delĂ  du vent
Je vous remercie pour l’amabilité de lire et d’exprimer vos opinions sur mon texte.
ameliamo
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