Je décolle tant bien que mal
Quitte une terre désolée
Je dévoile ici tous les sols
Que j'ai foulé à la va-vite

D'un pays à l'autre, une obsession
La même pour tous, je n'ai pas la raison

Pour qui roulent les corps affectés,
Pour qui croulent les coeurs étrangers ?

Ils s'agenouillent, d'un monde à l'autre
Le regard fixé sur l'horizon
-Celui là pourrait être le vôtre.
Demain peut être bon.

Tant d'espoir rassemblés, le voir pour le croire
Et tant d'agents du bien esseulés sont une Mémoire,
Alors sans passion pour l'autre, on atterrit chez soi
Et j'commence à m'dire qu'eux c'est pt'êt moi.

Intéressant à lire et j'aime beaucoup la chute de ton écrit

Julien