Plume de soie Inscrit le: 5/2/2010 De: MILA ALGERIE Envois: 52 |
famille disloquée Famille disloquée Famille venue de l’orient ou de l’extrême du sud. Dans les montagnes de Chekfa , elle s’installa. Cette Famille naissait de deux pousses. Mohamed et Nakhla pareils à une gousse. Mohamed, à douze ans,a appris le Coran. De lui, cette famille se multiplie de filles de garçons. Avec trente trois mille anciens francs, Il put acheter dix hectares pour avoir du nectar. Ici, ont pu fleurir filles et garçons de bonnes souches. Dans son temps, la famille était pareille à un vaisseau de bois, Reconnue par sa foi, le respect et la loi. Dans son temps, on ne connaît ni colt ni discorde. Grand-père était le conseiller, il appliquait sa loi en secret. A 96 ans, le trépas l’emporta. Tout son patrimoine se transforma en héritage Et chacun a voulu construire son étage Chez son fils, Mustafa, tout le temps était festin. Pour quelques uns, fin de semaine est incertaine. Les jeunes grandirent et se marièrent. Emportés par l’orgueil d’être riches. La famille qui était l’exemple parfait, Se déchire et se scinde en forfait. Ceux qui ont plus de sous, Veulent prendre le dessus. Et tabassent ceux qui n’arrivent pas à avoir du chou. Les uns, pour se purifier, Sont allés à la Mecque. Mais à vrais dire, ils ne sont que des mecs. J’ai beaucoup de choses pour notre famille. Beaucoup à lui reprocher. Mais par où commencer ? Par où finir ? Le destin n’a qu’un chemin. Notre famille est un grand livre à lire. Notre grand père, qu’on appelle « Sidi Dikbir » A tant souffert pour la construire. Et moi, je souffre en la voyant se détruire. Je veux toujours soulever cette montagne qui la déchire. Rouler cette vague qui l’emporte et la submerge. Avec mes doigts, dégager cette cendre chaude qui la calcine. Cette famille qui se déchire n’est plus digne De porter le nom de notre grand père, « Sidi Dikbir » Digne de ce nom de bon aloi ? (Valeur, réputation) Elle doit rester forte et respecter la croyance. C’est pour la gloire suprême de grand-père. Que j’ai le devoir de saluer mes ancêtres. Qu’ils soient berbères ou extraterrestres. La terre sur laquelle nous vivons leur appartient. Donc, elle ne peut être un désastre. Ils ont planté des oliviers, des figuiers Des grenadiers, des mûriers unis aux genévriers. Qui ne veut pas visiter, contempler ce beau paysage ? Décoré de forêts et de montagnes ! Chaque chose en lui frappe et éveille nos plaisirs. Aujourd’hui, le soleil brille, Éclaire le ciel qui couvre la tombe de grand –père Et celles de nos ancêtres. « Sidi Dikbir » depuis 41ans, Dans sa tombe, il s y repose. Grand –père ! toi et nos ancêtres, Reposez- vous tout en paix. Au Paradis, des médaillons, des parures Seront vos récompenses. Laouar omar : Mila le 5 / 0 3 / 2010
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