Chemin de poussières
j’ai suivi mon cri à l’ébauche d’un songe
et dans le flamboiement des heures mystiques,
le regard en un ciel languissant,
j’ai vu la mort et la vie en extase.
sous mon front s’engouffraient les lueurs vespérales,
vertiges, visions obscures du temps en fuite.
j’ai suivi mon cri jusqu’à l’étouffer
aux portes d’une douleur étrange,
obsédante tragédie se mêlant
aux lumières désaccordées où s’absout le jour
et dans les peines des noirceurs apprivoisées
j’ai fui un chemin de poussières où m’attend l’oubli.
----------------
Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie. ( Ch. Baudelaire )