Dans l’onde de Claire, je revois les printemps de Anne, Ceux pour lesquels, je me nourris quand vient l’hiver, Ceux qui en moi pleurent les exhalaisons des vers Que ma plume couche au vent froid de la tramontane.
Dans l’onde de Claire, que deviendrais-je sans l’amour d’elle ? Elle qui est devenue le murmure de ma voix Un souffle si parfait dans le silence de ma foi, Pour lui offrir une rose au pied de son autel.